Nouveau centre d’imagerie interventionnelle

Radiologie et cardiologie interventionnelles, rythmologie, endoscopies digestives et pneumologiques... Le champ des applications de l'imagerie interventionnelle ne cesse de s’étendre. Pour suivre dans les meilleures conditions la progression de cette activité phare qui représente 28 000 interventions par an, le CHU de Nîmes vient d'inaugurer un centre ambulatoire ouvert 24h/24 et 7j/7.

Radiologie et cardiologie interventionnelles, rythmologie, endoscopies digestives et pneumologiques…  Le champ des applications de l’imagerie interventionnelle ne cesse de s’étendre. Pour suivre dans les meilleures conditions la progression de cette activité phare qui représente 28 000 interventions par an, le CHU de Nîmes vient d’inaugurer un centre ambulatoire ouvert 24h/24 et 7j/7. Les actes médicaux invasifs de diagnostic et/ou de traitement réalisés sous guidage et sous contrôle d’imagerie (RX, Ultrasons, Scanner, IRM) vont se dérouler au sein d’un environnement de type bloc opératoire. Au-delà des qualités architecturales de ce plateau d’imagerie futuriste dont les travaux et les équipements représentent un investissement de 3 700 000 euros, le CHU souligne les synergies publiques privées et notamment l’astreinte assurée en partenariat avec les radiologues libéraux afin de traiter les patients même arrivés en urgence.
Une alternative aux traitements chirurgicaux classiques
Simples ou complexes, les techniques guidées par imagerie ne nécessitent que des micro-ouvertures via des abords transcutanés ne laissant pas de trace de cicatrice. Pour le patient, les procédures sont plus simples, plus rapides, moins gênantes pour le patient, moins risquées, elles peuvent être itératives ou progressives.
A côté des techniques vasculaires bien connues, les actes de prise en charge de la douleur (infiltrations), de destructions tumorales (radiofréquence, cryothérapie, micro-onde), et de reconstructions osseuses (cimentoplasties, kyphoplastie…) sont les prochains développements de l’imagerie interventionnelle.
Le centre comprend 7 espaces spécialisés doté d’appareils de dernière génération:
– une salle équipée d’un appareil de radiographie numérisée avec arceau spécialisé pour la coronarographie et les interventions cardiaques avec possibilité d’échographie cardiovasculaire
– une salle équipée d’un appareil de radiographie numérisée avec arceau spécialisé pour la rythmologie (explorations, interventions et pose de pace maker, défibrillateurs) avec possibilité d’échographie cardiovasculaire
– une salle équipée d’un appareil de radiographie numérisée avec arceau spécialisé pour la radiologie interventionnelle avec module 3D afin d’optimiser les gestes interventionnels vasculaires, osseux et viscéraux, avec possibilité d’échographie vasculaire et viscérale
– une salle équipée d’une table télécommandée de radiologie numérisée, d’une échographie endoscopique et d’une colonne de vidéoscopie, pour des interventions digestives par les voies digestives mais aussi pour des actes de radiologie interventionnelle
– une salle équipée d’une colonne de vidéoscopie pour la réalisation d’intervention par les voies naturelles digestives et pneumologiques, adossée à une salle de décontamination dernière génération – une salle de SSPI (soins de suite postinterventionnels) avec 6 places de surveillance permettant aussi de prendre en charge des échographies transoesophagiennes et de faire des chocs électriques externes
– une salle de préparation et d’hôpital de jour L’astreinte de radiologie interventionnelle est réalisée en collaboration avec les partenaires privés.
Les atouts du centre d’imagerie interventionnelle
– Des protocoles multidisciplinaires et une organisation rigoureuse
– Une équipe soignante pluri-professionnelle
-La disponibilité de toutes les techniques d’anesthésie y compris l’hypnose, l’hypno analgésie ou d’hypnosédation
– Des équipements de dernières générations ; technologies de pointe
– La flexibilité dans la prise en charge par rapport aux besoins des malades
– la collaboration public/privé (astreinte de radiologie interventionnelle)
– Les liens avec la médecine et la chirurgie
– L’ambulatoire : Hôpital de Jour ou en externe

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Pour les CHU, le spectre de l’impasse financière

Dans un communiqué rendu public ce lundi 2 octobre, la Conférence des Directeurs Généraux de CHU s’alarme de la mauvaise situation financière des CHU français, imputable selon elle aux surcoûts en termes de ressources humaines et aux effets de l’inflation. Et redoute une dégradation rapide si l’Etat ne fait rien.

A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques

Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.

Dossier : l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC)

L’Accident Vasculaire Cérébral touche 150 000 personnes par an. Responsable de 110 000 hospitalisations selon le ministère de la santé, cet arrêt soudain de la circulation sanguin à l’intérieur du cerveau représente la troisième cause de décès chez l’homme et deuxième chez la femme, soit au total 30 000 décès par an. En France, plus de 500 000 Français vivent avec des séquelles suite à un AVC.

AVC : la promesse d’une prise en charge en moins de dix minutes

Les conséquences d’un Accident Cardiovasculaire (AVC) peuvent être lourdes, voire fatales. Première cause de dépendance et troisième cause de mortalité en France, cette pathologie due à une mauvaise irrigation du cerveau fait de plus en plus de victimes. Face à cette réalité alarmante, le CHU de Montpellier a annoncé fin août la mise en place d’un nouveau plateau technique offrant aux patients un parcours de soins optimisé. Et de promettre désormais une “prise en charge en neuf minutes”.

Coup d’oeil sur le métier d’infirmière formatrice

Isabelle Teurlay-Nicot est infirmière formatrice auprès des aides-soignants à l’IMS (Institut des Métiers de la Santé) du CHU de Bordeaux. Un métier qui ne se limite pas seulement à la notion d’apprentissage. En juillet dernier, elle a accepté de revenir sur cette profession ou se mêlent expertise médicale et pédagogie.