Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Nouveau : la curiethérapie prostatique à Metz

Un patient de 72 ans porteur d'un épithélioma prostatique a été traité par curiethérapie prostatique, le 16 juillet 2007. L'intervention s'est déroulée au bloc opératoire central de l'hôpital Bon-Secours de Metz. Une première pour la Moselle et pour l'établissement qui élargit ainsi la palette de soins proposés aux patients souffrant d'un cancer de la prostate et entrant dans les critères sélectifs. Pour dispenser ce nouveau traitement l'établissement a fédéré un ensemble de professionnels hautement qualifiés urologue, radiothérapeute et radiophysicien. Leur compétence est une garantie de sécurité maximale.

Un patient de 72 ans porteur d’un épithélioma prostatique a été traité par curiethérapie prostatique, le 16 juillet 2007. L’intervention s’est déroulée au bloc opératoire central de l’hôpital Bon-Secours de Metz. Une première pour la Moselle et pour l’établissement qui élargit ainsi la palette de soins proposés aux patients souffrant d’un cancer de la prostate et entrant dans les critères sélectifs. Pour dispenser ce nouveau traitement l’établissement a fédéré un ensemble de professionnels hautement qualifiés urologue, radiothérapeute et radiophysicien. Leur compétence est une garantie de sécurité maximale.

Curiethérapie prostatique : le retard français
Aux Etats-Unis, il se pratique autant de curiethérapies prostatiques que de prostatectomies chirurgicales, la France par contre affiche un retard dans le développement de cette du fait de contraintes administratives sévères. Actuellement seule une trentaine de centres est agréée dans l’hexagone. Le CHR Metz – Thionville et le Centre Alexis Vautrin de Nancy sont désormais les deux seuls centres autorisés à pratiquer la curiethérapie prostatique en Lorraine.

Intéret du traitement par curiethérapie prostatique
Développée outre-atlantique depuis plus de 20 ans, la curiethérapie prostatique réduit la gravité des séquelles liées au traitement. Elle consiste à implanter des grains d’iode 125 radioactifs dans la prostate pour réaliser une irradiation sélective de la glande. « Aussi efficace en terme de guérison que la chirurgie ou la radiothérapie externe* à condition d’en respecter les indications (tumeur peu agressive, petite prostate non opérée, absence de troubles urinaires), elle permet une reprise rapide de l’activité et n’entraîne pas d’incontinence, peu de troubles sexuels et limite grandement l’irradiation des tissus avoisinants – vessie et rectum -. Dans les cas sélectionnés elle permet d’obtenir la guérison avec un minimum de séquelles iatrogènes. » précise le Docteur GIROT, chef du pôle médico-chirurgical, appareil digestif, hépatologie et pathologies néphro-urologiques, chef du service d’urologie de l’hôpital Bon Secours, insiste sur l’importance de l’événement.

*Deux autres techniques pour traiter le cancer de la prostate :
• la prostatectomie radicale chirurgicale, st en général proposée chez les hommes de moins de 70 ans en bon état général. Elle laisse des séquelles d’incontinence et surtout d’impuissance.
• la radiothérapie pelvienne qui est proposée chez les hommes entre 70 et 75 ans associée à un blocage hormonal en cas de maladie localement avancée. Cette technique peut laisser des séquelles radiques parfois graves à long terme.

Le cancer de la prostate en France
Premier cancer chez l’homme hors le cancer cutané, le cancer de la prostate est deuxième cause de mortalité par cancer (10 000 par an). 40 000 nouveaux cas apparaissent chaque année en France par an. La systématisation du dépistage précoce de la maladie par le dosage annuel des PSA chez l’homme entre 50 et 75 ans permet désormais d’envisager un traitement à ambition curatrice chez environ 6 patients sur 10.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

CHU de Saint-Etienne : 40 centres maladies rares labellisés

Le mois dernier a eu lieu la Journée internationale des maladies rares. L’occasion pour le CHU de Saint-Etienne d’annoncer la labellisation pour cinq ans de quarante centres d’expertise, tous dédiés à la prise en charge de ces pathologies. Une décision ouvrant la voie à de nouvelles perspectives en termes de prise en charge et de suivi des patients.

Au CHU de Nîmes, on veille à la qualité du sommeil

Ce mois de mars a été marqué par la 24e Journée internationale du sommeil, encadrée au CHU de Nîmes par le service des Troubles du Sommeil et Acupuncture et l’Institut national du Sommeil et de la Vigilance (INSV). L’occasion pour ces deux acteurs de revenir sur les gestes simples à mettre en place pour favoriser un bon sommeil, notamment l’activité physique.