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Octobre 2010 : Les CHU sur fond de tensions sociales

Les journées nationales d'actions ont eu des résonances particulières dans les hôpitaux. Le 7 octobre, L'Humanité annonce que « partout en France les infirmiers anesthésistes ont mené des opérations coup de poing » et publie le 12 octobre, un article sur la crise des urgences à l'AP-HP suite à la fermeture de l'unité d'hospitalisation de courte durée de Tenon durant 48h00 - qui depuis a été rouverte. La journaliste Alaixandra Chaignon rappelle les motivations des grévistes : les médecins s'inquiètent devant l'accumulation des problèmes de recrutement de médecins, de personnels soignants, d'organisation et de restructuration.

Les journées nationales d’actions ont eu des résonances particulières dans les hôpitaux. Le 7 octobre, L’Humanité annonce que « partout en France les infirmiers anesthésistes ont mené des opérations coup de poing » et publie le 12 octobre, un article sur la crise des urgences à l’AP-HP suite à la fermeture de l’unité d’hospitalisation de courte durée de Tenon durant 48h00 -qui depuis a été rouverte. La journaliste Alaixandra Chaignon rappelle les motivations des grévistes : les médecins s’inquiètent devant l’accumulation des problèmes de recrutement de médecins, de personnels soignants, d’organisation et de restructuration. Dans son édition du 9 octobre Le Parisien relaie la grève aux urgences du CHU de Reims et titre « la colère monte à Reims ». L’AFP du 14 octobre consacre une dépêche à la situation niçoise « A l’hôpital Saint-Roch, en grève depuis mardi(…) des personnels soignants se disent opposés à la perspective de devoir travailler plus longtemps du fait des conditions de travail « dégradée » à l’hôpital public »

L’affaire Médiator revient sur le devant de la scène. Ce médicament contre le diabète serait responsable de 500 à 1 000 décès ; lanceuse d’alerte : le Dr Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest. L’information a été diffusée notamment sur L’AFP du 13, le Figaro du 14 et Le Monde du 15 et 16 octobre.

La fermeture temporaire du service de chirurgie cardiaque au CHR de Metz-Thionville par décision du directeur de l’agence régionale de santé (ARS) a fait grand bruit ; l’ARS ayant constaté des taux de mortalité sensiblement plus élevés que la moyenne chez les patients opérés du coeur en 2009. L’information a notamment été reprise par L’AFP du 14 et 15 octobre, La Croix du 14 et Le Monde du 19 octobre…

A citer également, les avancées technologiques mises en avant dans l’article des Echos du 28 octobre de Catherine Ducruet « des examens plus globaux et moins irradiants ». En gynécologie, « l’IRM apporte une précision de diagnostic de 95% » rappelle Patrice Taourel, chef de service de radiologie au CHU de Montpellier. Mais sur le même sujet, L’AFP du 22 octobre dénonce le retard de la France qui avec 8,7 IRM par million d’habitants se retrouve « en queue du peloton européen entre le Portugal et la Turquie. L’intérêt d’une IRM dédiée aux urgences est démontré avec le CHRU de Lille qui a ainsi réduit significativement les délais d’attente.

A noter le 21 octobre, la double page des Echos consacrée à la « Profession : directeur d’hôpital ». Claude Barjonet dresse un profil sans concession d’un poste en pleine redéfinition. Il insiste sur le rôle déterminant des dirigeants hospitaliers « au coeur de la réforme de la gouvernance » mais pointe aussi les « énormes responsabilités qui pèsent sur leurs épaules », « la complexité inouïe » des entreprises qu’ils managent, les innombrables « règles et normes qu’ils doivent maîtriser », « les injonctions contradictoires » auxquelles ils sont soumis de la part des élus locaux, du ministère de la Santé et du directeur de l’agence régionale de santé. Le tout pour une paye de 6 000 euros en fin de carrière et une prime annuelle plafonnée à 20 000 euros… « Ils adorent leur métier mais c’est vraiment un métier de chien » reconnaît le journaliste ;
Rappel : sur les 3 500 hauts fonctionnaires appartenant au corps des directeurs 1 000 seulement dirigent un hôpital et gèrent un budget de 70 milliards d’euros au niveau national.

A retenir aussi le classement, région par région, des meilleurs établissements (hôpitaux et cliniques) dans 4 spécialités chirurgicales concernant la femme (sein, utérus, thyroïde, vessie) publié dans Top Santé N°242 et le palmarès des meilleures maternités en ligne sur Doctissimo.fr. Le site a intégré l’avis de plus de 13 000 mamans. Leurs témoignages sont visibles sur la page dédiée à chacun des établissements.

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