Oncologie digestive : 1ères rencontres innovations et perspectives

Organisées par le service de chirurgie digestive de la Timone, ces premières rencontres qui se tiendront jeudi 18 septembre feront le point sur les nouvelles techniques chirurgicales et innovations thérapeutiques dans le traitement du cancer colorectal.

Organisées par le service de chirurgie digestive de la Timone, ces premières rencontres qui se tiendront jeudi 18 septembre feront le point sur les nouvelles techniques chirurgicales et innovations thérapeutiques dans le traitement du cancer colorectal.

Avec près de 37 400 nouveaux cas chaque année, le cancer colorectal se situe au 3e rang des cancers les plus fréquents derrière le cancer de la prostate (62 245 nouveaux cas) et le cancer du sein (49 814). Responsable de près de 17 000 décès par an, le cancer colorectal est la deuxième cause de décès par cancer après le cancer du poumon. Il touche en majorité les hommes.

La chirurgie représente le principal traitement du cancer colorectal. Spécialisé dans les cancers du colon et du rectum, le service de chirurgie digestive de la Timone développe des techniques chirurgicales de pointe. Réservé à des équipes expérimentées, ce domaine de la chirurgie requiert une spécialisation approfondie des gestes chirurgicaux. Seules les équipes qui ont une forte expérience dans ce domaine parviennent à un taux de guérison élevé.

Stratégie thérapeutique innovante
La stratégie thérapeutique utilisée au sein du service de chirurgie digestive de la Timone s’appuie sur la multidisciplinarité des équipes médicales, avec une coordination étroite entre les services de chirurgie, d’oncologie digestive, de radiothérapie et les laboratoires de biologie oncologique et d’anatomie pathologique. Ce regroupement, en un seul lieu, de compétences et de technicité en oncologie digestive permet de traiter les cas les plus complexes de façon immédiate, précise et efficace. Ainsi, depuis début 2008, le service de chirurgie digestive de la Timone a réalisé 1654 actes, dont 490 concernant les affections colo-rectales et anales. 184 interventions chirurgicales ont été faites, le plus souvent par voie coelioscopie, permettant de traiter un nombre élevé de patients atteints par des cancers colorectaux.

La coelioscopie est une technique non invasive, moins douloureuse que la chirurgie classique. Elle provoque moins de complications post-opératoires et permet de réduire la durée de séjour du patient.

La psycho-oncologie: une nécessité
La maladie étant source de souffrance physique, mais aussi psychologique , le service de chirurgie digestive propose à chaque patient, à tous les stades de la maladie, un soutien psychologique prodigué par des spécialistes en psycho-oncologie. Cet accompagnement intervient au chevet du malade ou en consultation.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques

Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.

AVC : COURSE CONTRE LA MONTRE AU CHU DE MONTPELLIER

Les conséquences d’un Accident Cardiovasculaire (AVC) peuvent être lourdes, voire fatales. Première cause de dépendance et troisième cause de mortalité en France, cette pathologie due à une mauvaise irrigation du cerveau fait de plus en plus de victimes. Face à cette réalité alarmante, le CHU de Montpellier a annoncé fin août la mise en place d’un nouveau plateau technique offrant aux patients un parcours de soins optimisé. Et de promettre désormais une “prise en charge en neuf minutes”.

Hépatite C : à Strasbourg, Frédéric Chaffraix dirige le service qui l’a soigné

C’est tout près de l’hôpital Civil (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) que nous avons croisé la route de Frédéric Chaffraix, Responsable du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales en Alsace (SELHVA). Ce service, l’homme de 42 ans le connaît bien. Car avant d’en prendre la tête – lui qui n’est pas médecin -, Frédéric l’a côtoyé en tant que patient, après avoir vécu vingt-trois ans, et sans le savoir, avec le virus de l’hépatite C. Rencontre.

Dossier : la maladie de Lyme

Dans ce dossier, nous abordons la piqure de tique et la transmission de la bactérie Borrelia, à l’origine de la très médiatisée maladie de Lyme. L’occasion, sur la base de travaux et d’études scientifiques, de démêler le vrai du faux à l’heure où les controverses et fausses informations pullulent sur internet.