Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Ouverture d’un Institut Mère-Enfant* Alix de Champagne

Le CHU de Reims a ouvert, mardi 16 avril 2002, l'Institut mère-enfant « Alix de Champagne ». Situé au c?ur du site hospitalo-universitaire, l'Institut regroupe les services de gynécologie obstétrique et de pédiatrie B et une consultation de génétique. Une symbiose fonctionnelle qui respecte le lien mère-enfant et facilite la communication entre obstétriciens, pédiatres et généticiens.

Le service de gynécologie obstétrique assure la surveillance de la grossesse et la gynécologie classique ainsi que des consultations spécialisées comme le diagnostic anténatal, le dépistage des affections du col utérin, la rééducation post-natale, la prise en charge des difficultés sexuelles ou la procréation médicalement assistée.
La maternité, classée de niveau III reçoit les grossesses en difficulté dès le 6ème mois et les bébés nécessitant des soins intensifs.

Préparation à l’accouchement : la sécurité mais aussi le confort

La future maman peut choisir entre la méthode classique, la sophrologie ou la piscine. Elle peut également se détendre avant l’accouchement dans une baignoire de relaxation installée dans l’une des salles de pré-travail.
Quant aux chambres, la plupart sont individuelles, toutes sont équipées d’un cabinet de toilette et d’un box bébé.
Des espaces de détente, de jeux, des patios et des terrasses égaient les différentes parties des bâtiments.

Nouveauté
Dans les 4 nouvelles chambres kangourou, l’enfant peut bénéficier des soins et sa maman pourra continuer à se reposer car le personnel peut entrer directement dans le box du bébé sans passer par la chambre principale.
Une équipe de sages-femmes anime la préparation à la naissance.

1 409 naissances en 1999
2 300 échographies en 2000

L’équipe de gynécologie obstétrique se compose de médecins spécialisés en obstétrique, de pédiatres, de cadres sages-femmes, et de sages-femmes, de puéricultrices, d’anesthésistes, de psychologue, d’auxiliaire de puériculture et d’assistante sociale.

Le service de pédiatrie de l’Institut regroupe l’unité de réanimation néonatale et pédiatrique, la néonatalogie et la cardiologie pédiatrique.

La réanimation néonatale traite les grands prématurés, les prématurés, les maladies graves du nouveau-né et prend en charge médicalement et chirurgicalement les malformations.
En 2000, le service de réanimation est intervenu 600 fois en salle de travail.
Un pédiatre réanimateur est présent en permanence dans l’Institut.

Des consultations pédiatriques spécialisées sont dispensées : cardiologie pédiatrique, neurologie néonatale, pneumologie, maladies du métabolisme et maladies infectieuses et dans le suivi de la prématurité.

Favoriser la présence de la famille

Des salons sont mis à disposition pour réunir la famille autour de l’enfant ou pour l’allaitement. Les mamans peuvent en plus bénéficier de l’enseignement des pratiques de soins des bébés.
2 chambres en réanimation peuvent accueillir les parents
2 chambres en néonatalogie permettent à la maman de rester auprès de son enfant

Prévention

Axé sur la prévention, le service effectue systématiquement le dépistage de la surdité chez tous les nouveau-nés et le dépistage de la rétinopathie chez le prématuré. Des équipements de très haute performance permettent aussi la surveillance et l’exploration cérébrale, cardiaque, abdominale.
L’équipe de pédiatrie comprend des médecins pédiatres, neurologues, pneumologues et cardiologues, spécialisés en néonatalogie et en réanimation infantile, des cadres infirmiers, des infirmières anesthésistes, des infirmières, un psychologue, une diététicienne, des kinésithérapeutes, des puéricultrices, une assistante sociale, des auxiliaires de puériculture et une psychomotricienne.
Capacité du service : 44 lits, 18 de réanimation en néonatalogie, 6 de réanimation pédiatrique, 11 lits de soins intensifs en néonatalogie, 3 en cardio-pédiatrie et 6 en néonatalogie.

La consultation de génétique

Une équipe de médecins spécialisés en génétique médicale et un psychologue accueille les adultes et enfants souffrant de maladies génétiques (notamment l’oncogénétique) et chromosomiques, la dysmorphologie. L’équipe effectue diagnostic de ces maladies et notamment le diagnostic prénatal. La prise en charge multidisciplinaire associe pédiatres, généticiens, biologistes et obstétriciens.
Située au rez-de-chaussée de l’Institut, la consultation de génétique est également un lieu d’information des patients sur les maladies génétiques, leur évolution, la prévention et les risques familiaux.

* L’Institut Mère-Enfant Alix de Champagne en chiffres

– Durée des travaux deux ans et demi
– Surface 11 000m²
– Coût : 16,77 millions d’?, 16 millions financés sur les fonds propres du CHU et 770 000 euros financés par le Comité américain.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Violences : fin de l’omerta à l’hôpital

La semaine dernière, la Conférence des Doyens de facultés de médecine a publié un communiqué de presse co-signé avec l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (APHP), annonçant un engagement commun dans la lutte contre les violences au travail. Une déclaration qui fait suite aux récentes accusations de violences morales et sexuelles de Karine Lacombe à l’encontre du médecin urgentiste Patrick Pelloux.

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.