Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Cancer : une chambre de répit à l’Hôpital d’enfants

Dans une ambiance qui fait oublier l'hôpital, la chambre de répit accueille les jeunes patients atteints de pathologies cancéreuses et leur famille qui désirent se retrouver dans l’intimité.

Dans une ambiance qui fait oublier l’hôpital, la chambre de répit accueille les jeunes patients atteints de pathologies cancéreuses et leur famille qui désirent se retrouver dans l’intimité.
S’il existe des maisons de répit construites hors des murs hospitaliers comme en Belgique ou en  Allemagne…, le concept de « chambre de répit » est par contre totalement innovant.  La maison et son confort se retrouvent à l’hôpital. Et en cas de besoin,  les  professionnels de santé sont immédiatement présents.   
 
La chambre de répit marque la volonté de l’équipe de s’adapter autant que possible aux besoins des enfants et adolescents accueillis en soins palliatifs, avec le souci constant de leur apporter la meilleure qualité de vie possible et du soutien des proches. 

L’ouverture de la chambre de répit fait de l’Hôpital d’enfants lorrain un établissement pilote dans le domaine. Située au sein du service d’Onco-hématologie pédiatrique, la chambre de répit se veut Accueillante, cosy et adaptée, la chambre est équipée d’un mobilier sur-mesure décoratif et fonctionnel (chevet réfrigéré, multi rangements, simulateur d’aube et sons naturels), salle de bain accessible (fauteuil ou brancard – douche), espace toilette pour jeunes enfants, ajout possible d’un lit supplémentaire pour favoriser la présence d’un parent.   
L’ouverture de la chambre se fait conjointement à celle d’une salle d’annonce utilisée également comme salon des familles, et d’un espace détente pour ados.
Le projet du CHRU de Nancy a été conçu et réalisé par des professionnels du service d’Onco-hématologie pédiatrique : médecin, psychologue, cadre de santé, puéricultrices, auxiliaires de puériculture, éducatrice de jeunes enfants.   
Inaugurée ce 21 septembre 2015, la chambre de répit a bénéficié de nombreux soutiens : Allée du Rêve, Anaïs contre la leucémie, ANDO, AREMIG, Blouses Roses de Nancy, BNP Paribas (le personnel de l’agence de Jarville), Combat de Kelyan, Fondation Crédit Social des Fonctionnaires, Marie-Hélène Froitier (réalisation fresques), Inner Wheel Thionville, Pascal Joffroy (réalisation meuble multi-rangements), Association Nicolas Morge, Netlogon, Publimat, Rafael Lorraine, Rotary Nancy Ouest, Salon du Bien-être (Pont-à-Mousson), TFN PROPRETE Est, Hedwige Vernin et l’ensemble des Rotary du district 1790, ainsi que de nombreux donateurs anonymes.         
Le service d’Onco-hématologie pédiatrique du CHRU de Nancy est dirigé par le Pr Pascal Chastagner. Il diagnostique et prend en charge en moyenne par an 80 nouveaux cas de cancers et réalise 10 autogreffes et 10 allogreffes de cellules souches hématopoïétiques. Centre de référence de la cancérologie pédiatrique en Lorraine, le CHRU assure cette mission au sein du réseau régional Oncolor Pédiatrie et coordonne le réseau interrégional GE-HOPE (Champagne-Ardenne, Alsace, Franche-Comté, Bourgogne, Lorraine).

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Violences : fin de l’omerta à l’hôpital

La semaine dernière, la Conférence des Doyens de facultés de médecine a publié un communiqué de presse co-signé avec l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (APHP), annonçant un engagement commun dans la lutte contre les violences au travail. Une déclaration qui fait suite aux récentes accusations de violences morales et sexuelles de Karine Lacombe à l’encontre du médecin urgentiste Patrick Pelloux.

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.