En période de refonte de son projet d'établissement 2018-2022, le CHU d'Angers à voulu ouvrir sa réflexion à d'autres personnes que les professionnels de l'établissement et les partenaires. Il a donc lancé une plateforme internet et invité les citoyens à dire ce qu'ils pensaient du CHU d'aujourd'hui et ce qu'ils attendaient du CHU de demain. Cécile Jaglin-Grimonprez, directrice générale du CHU d'Angers revient sur cette initiative de démocratie sanitaire et répond aux questions de RESEAU CHU dans le cadre de la Paris Healthcare Week.
En période de refonte de son projet d’établissement 2018-2022, le CHU d’Angers à voulu ouvrir sa réflexion à d’autres personnes que les professionnels de l’établissement et les partenaires. "Nous avons donc lancé une plateforme internet et invité les citoyens à dire ce qu’ils pensaient du CHU d’aujourd’hui et ce qu’ils attendaient du CHU de demain" explique Cécile Jaglin-Grimonprez, directrice générale du CHU d’Angers. Au micro de RESEAU CHU, elle revient sur cette initiative de démocratie sanitaire qui a rencontré un beau succès.
En synthèse, les 3 700 répondants (80% de femmes) ont reconnu la place du CHU que ce soit pour des problèmes de santé graves ou les soins courants et ce malgré l’existence de nombreuses cliniques privées sur Angers. Quant aux points d’amélioration, la qualité de l’accueil, la capacité à communiquer ont été cités en priorité pour la moitié des participants… "Ce que nous traduisons en marges de progression pour nos équipes" convient Cécile Jaglin-Grimonprez
Les personnes qui ont renseigné le questionnaire n’avait pas forcément de temps pour participer à des groupes de travail mais ont pu prendre 15 minutes sur internet pour s’exprimer sur un sujet qui visiblement les tenait à coeur. "Leur mobilisation est le point de départ d’un dialogue sur la durée avec le CHU d’Angers. Dans quelques mois, ils seront aussi invités à vérifier si les modifications mises en place à partir de leurs suggestions sont perceptibles pour eux" prévoit Cécile Jaglin-Grimponprez. Marie-Georges Fayn
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