On connaissait déjà les vertus du caisson hyperbare pour traiter accidents de décompression, des embolies gazeuses et des intoxications au monoxyde de carbone. Désormais, l’oxygénothérapie hyperbare est aussi recommandée en cas de plaies chroniques du diabète, de traumatismes complexes et de complications tardives de la radiothérapie hyperbare. Ces nouvelles applications ont conduit le CHU à acquérir un caisson de troisième génération pouvant accueillir une trentaine de patients, 22 assis, 8 allongés.
L’oxygénothérapie hyperbare (OHB) est une thérapeutique consistant à faire inhaler au patient de l’oxygène à une pression supérieure à la pression atmosphérique dans une chambre hyperbare appelée communément caisson. Le traitement est administré au cours de séances d’une durée habituelle de 2 heures. Une équipe de médecins et d’infirmiers spécialisés en hyperbarie assure les soins aussi bien en hôpital de jour qu’en urgence et réanimation 24h/24 tous les jours de l’année en lien avec les organismes de soins et de sécurité de la région.
L’élargissement des indications amène de nouvelles collaborations dans le cadre de filières de soins. Leur développement est encadré au niveau international par la recherche clinique et fondamentale.
A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques
Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.