Palmarès 2017 du Point : 1er Bordeaux, 2ème Toulouse, 3ème Lille

La 21ème édition du classement des 50 meilleurs hôpitaux publics vient dêtre publiée. En tête, le CHU de Bordeaux, 2ème le CHU de Toulouse, 3ème le CHRU de Lille - un podium qui diffère peu de celui de 2016 où Bordeaux était déjà 1er mais Lille était 2ème et Toulouse 3ème. Suivent cette année Strasbourg, Tours, l'AP-HP (la Pitié-Salpêtrière), Grenoble, Nantes, Nancy et Rennes.
La 21ème édition du classement des 50 meilleurs hôpitaux publics vient d’être publiée dans le magazine le Point. En tête, le CHU de Bordeaux, 2ème le CHU de Toulouse, 3ème le CHRU de Lille – un podium qui diffère peu de celui de 2016 où Bordeaux était déjà 1er mais Lille était 2ème et Toulouse 3ème. Suivent cette année Strasbourg, Tours, l’AP-HP (la Pitié-Salpêtrière), Grenoble, Nantes, Nancy et Rennes.
Au total 37 sites hospitalo-universitaires, 6 hôpitaux généraux et 7 établissements privés participant au service public composent le tableau d’honneur des 50 meilleurs hôpitaux de France. 
Bordeaux qui maintient son leadership a adressé un communiqué dès le 23 août soulignant que depuis plus de 15 ans, il fait partie du top 3. Classé 1er en 2003, 2005 et 2016, il figure encore cette année à la tête du palmarès. "Cette première place met en évidence la dynamique de notre établissement considéré comme performant dans l’ensemble des disciplines étudiées. Elle traduit la reconnaissance du travail de qualité réalisé au quotidien par les équipes médicales, soignantes et hospitalières, au bénéfice des patients." se réjouit l’établissement.
Le CHU de Toulouse, dans le TOP 3 depuis 20 ans, a fait le buzz sur les réseaux sociaux en créant une animation d’une minute rappelant "La force d’un grand CHU dans la durée". Le CHU rend hommage à ses professionnels dans un "merci à tous" en forme d’album photos présentant quelques unes de ses équipes. 
Classé 13ème, le CHU de Clermont-Ferrand confirme sa progression parmi les plus grands établissements français. Son maintien depuis 6 ans dans les 15 meilleurs hôpitaux de France témoigne de « l’engagement des équipes du CHU et met en évidence la qualité des soins et son niveau d’enseignement et de recherche, au service de la population du territoire » fait valoir l’établissement dans un communiqué en date du 29 août.
Le CHU de Clermont-Ferrand apparaît en bonne place dans 50 spécialités sur les 68 évaluées. Il est notamment 5ème national pour le cancer du côlon, la leucémie de l’enfant et de l’adolescent et l’audition et dans les 10 premiers les stimulateurs cardiaques, la chirurgie cardiaque, l’incontinence et le cancer de la peau. Il est également dans le Top 20 pour une dizaine d’autres spécialités.
Cette reconnaissance nationale est le résultat de l’implication des équipes ; une mobilisation saluée par Didier Hoeltgen, Directeur Général et Pr Henri Laurichesse, Président de la Commission Médicale d’Etablissement. Le CHU de Clermont-Ferrand est l’établissement le mieux classé des quatre départements de l’Auvergne et l’un des meilleurs de la grande région Auvergne-Rhône-Alpes. 
Dans un communiqué daté du 24 août, le CHU Dijon Bourgogne se félicite de sa très bonne 14e place. "Le maintien du CHU depuis 3 ans parmi les 15 premiers hôpitaux à l’échelle nationale met en évidence son dynamisme et son très haut niveau de soins, d’enseignement, de recherche et d’innovation. Ces résultats sont le fruit de l’implication et du dévouement de tous les professionnels de l’établissement, au bénéfice des patients de la région, et au-delà." Parmi les 68 spécialités médicales et chirurgicales analysées, le CHU se voit cité 43 fois. Les bons scores de l’établissement se retrouvent tout particulièrement dans le domaine de la cancérologie dont le traitement de la leucémie de l’adulte (2e au niveau national) et des cancers gynécologiques, de la peau, de la thyroïde, du côlon et de l’intestin ou encore du foie ou du pancréas. De bons résultats aussi en ophtalmologie rétine 2ème, glaucome 3ème et en également en traumatologie de la face 4ème, infarctus du myocarde 5ème, vésicule biliaire 7ème, chirurgie cardiaque 8ème, cataracte 9ème, accidents vasculaires cérébraux 9ème, diabète 9ème, chirurgie des carotides 10ème…
Le CHU de St Etienne confirme une nouvelle fois sa progression et se hisse ainsi à la 16ème place du tableau d’honneur. Le CHU avait fait son entrée dans le palmarès en 2010 au 34ème rang. En 7 ans il aura gagné 18 places : 29ème  en 2011, 23ème en 2013 et 2012, 20ème en 2014, 19ème en 2015, 18ème en 2016. Aujourd’hui, il se retrouve dans le « TOP 20 » pour plus de la moitié des spécialités analysées, alors même que nombre d’autres établissements sont de plus grande taille. Ainsi, il est 2ème en France pour le cancer de la peau, 3ème pour la pose des stimulateurs cardiaques et la prise en charge du diabète, 8ème pour la rhumatologie, 9ème pour l’infarctus du Myocarde, les maladies hormonales et la schizophrénie, 10ème pour l’audition.
L’établissement exprime sa satisfaction dans un communiqué "Ce rang témoigne du fort engagement au quotidien et du grand professionnalisme de toutes les équipes du CHU stéphanois, au service de la population du territoire. (…) Le CHU est l’établissement de santé le mieux classé de Saint-Etienne et de la Loire, et l’un des meilleurs de la grande région Auvergne-Rhône-Alpes". 

Le Point distingue 3 autres établissements du Groupement Hospitalier de Territoire Loire
dont le CHU est l’établissement support : les Centres Hospitaliers de Roanne et d’Annonay pour leur chirurgie dentaire et l’Institut de Cancérologie Lucien Neuwirth  pour les cancers de la vessie  et gynécologiques. L’ensemble constitue un service public hospitalier d’excellent niveau, accessible à tous et à tout moment.
6 hôpitaux généraux au tableau d’honneur
Le classement retient 6 hôpitaux généraux : les Hôpitaux Civils de Colmar, le Centre Hospitalier  Intercommunal de Belfort-Montbéliard, le Centre Hospitalier de Valenciennes, le Centre Hospitalier de La Roche sur Yon et le Centre Hospitalier d’Annecy
Le palmarès des hôpitaux publics du Point est basé sur des données 2015 du programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI) et sur une enquête menée auprès des établissements publics ou privés à but non lucratif et des établissements privés à but commercial. 
235 hôpitaux et 332 cliniques ont répondu, sur respectivement, 68 et 43 spécialités médicales et chirurgicales dont 6 nouveautés : la chirurgie orale, la chirurgie de la cornée, les neurinomes, les tumeurs du cerveau, les traumatismes crâniens et les leucémies pédiatriques. 

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques

Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.

AVC : COURSE CONTRE LA MONTRE AU CHU DE MONTPELLIER

Les conséquences d’un Accident Cardiovasculaire (AVC) peuvent être lourdes, voire fatales. Première cause de dépendance et troisième cause de mortalité en France, cette pathologie due à une mauvaise irrigation du cerveau fait de plus en plus de victimes. Face à cette réalité alarmante, le CHU de Montpellier a annoncé fin août la mise en place d’un nouveau plateau technique offrant aux patients un parcours de soins optimisé. Et de promettre désormais une “prise en charge en neuf minutes”.

Hépatite C : à Strasbourg, Frédéric Chaffraix dirige le service qui l’a soigné

C’est tout près de l’hôpital Civil (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) que nous avons croisé la route de Frédéric Chaffraix, Responsable du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales en Alsace (SELHVA). Ce service, l’homme de 42 ans le connaît bien. Car avant d’en prendre la tête – lui qui n’est pas médecin -, Frédéric l’a côtoyé en tant que patient, après avoir vécu vingt-trois ans, et sans le savoir, avec le virus de l’hépatite C. Rencontre.

Dossier : la maladie de Lyme

Dans ce dossier, nous abordons la piqure de tique et la transmission de la bactérie Borrelia, à l’origine de la très médiatisée maladie de Lyme. L’occasion, sur la base de travaux et d’études scientifiques, de démêler le vrai du faux à l’heure où les controverses et fausses informations pullulent sur internet.