Pathologies digestives et chirurgie thoracique : le Centre Magellan met le cap sur l’excellence

Avec le Centre médico-chirurgical Magellan, le CHU de Bordeaux s'équipe d'un pôle d'excellence pour la prise en charge des pathologies digestives et de chirurgie thoracique. Cette nouvelle entité qui représente un investissement de 68M€ a été inaugurée jeudi 20 octobre 2016. Le Centre médico-chirurgical Magellan devient le centre de référence des pathologies digestives et de chirurgie thoracique du CHU de Bordeaux. "Hôpital de dernière génération, il offre aux patients une prise en charge performante et des traitements adaptés, en associant sur un site unique, les compétences médicales et chirurgicales des services cliniques et le meilleur de la technologie dans ces domaines", se félicite Philippe Vigouroux, directeur général du CHU de Bordeaux.
Avec le Centre médico-chirurgical Magellan, le CHU de Bordeaux s’équipe d’un pôle d’excellence pour la prise en charge des pathologies digestives et de chirurgie thoracique. Cette nouvelle entité qui représente un investissement de 68M€ a été inaugurée jeudi 20 octobre 2016. 
Le Centre médico-chirurgical Magellan devient le centre de référence des pathologies digestives et de chirurgie thoracique du CHU de Bordeaux. "Hôpital de dernière génération, il offre aux patients une prise en charge performante et des traitements adaptés, en associant sur un site unique, les compétences médicales et chirurgicales des services cliniques et le meilleur de la technologie dans ces domaines", se félicite Philippe Vigouroux, directeur général du CHU de Bordeaux
Un investissement de 68 millions d’euros
Ce nouveau "pôle d’excellence" réunit désormais en un même lieu, au sein de l’hôpital Haut-Lévêque, l’ensemble des spécialités médicales et chirurgicales digestives, jusqu’alors réparties sur 3 sites. Cette opération associe la construction d’un bâtiment neuf de 13.760 m² et la rénovation partielle de la Maison du Haut-Lévêque. Coût total : 68 millions d’euros dont 54 millions de travaux et 14 millions d’équipements biomédicaux, informatiques et mobiliers. 
La solution architecturale retenue a été celle d’une unité de lieu qui combine une adaptation de surfaces existantes et une extension de bâti. Le nouveau pôle qui abrite aussi le Centre de recours de référence pour les pathologies respiratoires et thoraciques et le siège du Centre de transplantation pulmonaire et cardiopulmonaire du Sud-Ouest, se veut un lieu de vie et d’échanges, au travers d’espaces à la fois rationnels, hiérarchisés et dynamiques. Le projet, conçu par les architectes Art & Built et BDM, permet aux différents services médicaux de s’organiser et de s’articuler autour de patios et le long de jardins en symbiose avec la nature omniprésente. "Notre projet, concilie les contraintes du site du centre hospitalier de Haut Lévêque et les enjeux stratégiques de modernisation des établissements de santé en France", souligne Charlotte Pijckle, l’un de ses architectes.
Une organisation unique en France
Le Centre médico-chirurgical Magellan est le premier centre en France qui rassemble sur un site unique l’ensemble des spécialités relatives aux maladies digestives. A savoir : un service de chirurgie digestive et endocrinienne composé de 3 unités (chirurgie colorectale et pariétale, œsogastrique et endocrinienne, hépatobiliaire et de transplantation hépatique), un service d’hépato-gastroentérologie et oncologie digestive associant 3 unités médicales (gastroentérologie, hépatologie, oncologie) auxquels s’ajoutent une unité ambulatoire de 10 places et un hôpital de jour de 30 places. 
"Ce projet hospitalier est véritablement le fruit d’une réflexion approfondie sur l’organisation médicale et médicotechnique des disciplines concernées en une seule unité de lieu et centrée sur la prise en charge globale du patient", rapporte le Pr Christophe Laurent, chef de pôle appareil digestif, endocrinologie et nutrition. Cette organisation unique du centre médico-chirurgical Magellan a permis la création d’une unité de recherche clinique rendant possibles de nombreuses innovations dans le diagnostic et le traitement des maladies de l’appareil digestif.

Le CHU de Bordeaux est également le premier CHU de France à dédier une telle unité de recherche clinique à l’hépato-gastroentérologie et à l’oncologie digestive.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Dossier : L’obésité

Elle concerne 17% des adultes en France, a des origines multiples et peut entraîner de nombreuses complications – cardiovasculaires, hépatiques, rénales, respiratoires, dermatologiques, cancers, diabète – : cette maladie, c’est l’obésité. Alors que la journée mondiale le l’obésité a eu lieu le le 4 mars, la rédaction a souhaité lui consacrer un dossier.

CHU de la Réunion, se préparer au cyclone

Au cours de la nuit du 20 au 21 février dernier, l’île de la Réunion a évité le choc qu’aurait pu causer le cyclone baptisé Freddy, finalement passé à environ 190 km de ses côtes. Face à l’alerte orange, le CHU de la Réunion a lancé son plan cyclone pour anticiper les conséquences d’une potentielle catastrophe. Retour sur les mesures mises en place.

MARADJA, une décennie à accompagner les jeunes atteints de cancers

En France, environ neuf cent adolescents (15-18 ans) et mille quatre cent jeunes adultes (18-25 ans) sont touchés chaque année par le cancer. Au CHU de Bordeaux, un lieu particulier leur est destiné, MARADJA (Maison Aquitaine Ressources pour Adolescents et Jeunes Adultes), qui fête ses dix ans. Nous y avons rencontré Lucile Auguin, traitée à vingt-trois ans pour une leucémie aiguë.

Lactarium Raymond Fourcade, la page se tourne à Bordeaux

Le 5 décembre dernier, sur le site de l’hôpital Haut-Lévêque (Pessac), était posée la première pierre du futur Lactarium Raymond Fourcade. Le projet qui sera livré l’an prochain, 1200 m2 de bâti neuf doté d’équipements dernier cri, doit venir “conforter la place du CHU de Bordeaux comme le plus important lactarium au niveau national” ; et prendre le relais de l’actuel site de production basé à Marmande (Lot-et-Garonne), en fonctionnement depuis près d’un demi-siècle et que le CHU avait acquis en 2012.