Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Pharmacie hospitalière: le CHU Grenoble Alpes pionnier en France

En s’équipant d’un nouveau robot de dispensation, le CHU Grenoble Alpes poursuit en précurseur son optimisation du circuit des médicaments. Retour sur un investissement pour lequel les préparateurs en pharmacie, les magasiniers et leur encadrement, les internes et les pharmaciens se sont mobilisés.

En s’équipant d’un nouveau robot de dispensation, le CHU Grenoble Alpes poursuit en précurseur son optimisation du circuit des médicaments. Retour sur un investissement pour lequel les préparateurs en pharmacie, les magasiniers et leur encadrement, les internes et les pharmaciens se sont mobilisés.
«Nous pouvons nous en réjouir, au nom de notre établissement, et surtout, pour l’ensemble de nos patients qui en sont les premiers bénéficiaires, s’est félicitée Monique Sorrentino, directrice générale du CHUGA. Cette inauguration représente à nos yeux un nouveau signe fort que nous souhaitons adresser à tous nos usagers mais aussi à nos  professionnels et à l’ensemble de nos partenaires universitaires, institutionnels et économiques: celui de construire un CHU plus moderne, plus attractif, plus performant et plaçant l’innovation au cœur de son action et de ses trois missions, de soin, de recherche et de formation.»

Un pionnier dans la gestion de la pharmacie hospitalière

De fait, depuis sa création au début du XXe siècle, la pharmacie hospitalière du CHU Grenoble Alpes a joué un véritable rôle de pionnier en France. 
En 1979, la première centrale d’approvisionnement en matériel stérile et pansements de France a été inaugurée à Grenoble. Vingt-six ans plus tard, en 2005, le CHUGA devient le premier hôpital de France à automatiser la délivrance de médicaments, intégrant ainsi la sécurisation du stockage dans l’unité de soins et la présence pharmaceutique au plus près des patients. Deux dates historiques qui ont fait du CHU un précurseur sur le plan national. La progression se poursuit aujourd’hui avec ce nouveau robot de dispensation de médicaments à la pointe des dernières innovations technologiques.
«Je veux saluer le travail quotidien du Pr Bedouch, des Docteurs Brudieu et Gibert et de toutes leurs équipes. Plus largement, je veux souligner devant vous la qualité de l’ensemble des professionnels de la pharmacie, un pôle qui comme je l’ai évoqué joue un rôle essentiel dans le quotidien de notre CHU et dont le travail de terrain au plus près des services a été salué très récemment par les experts-visiteurs de la Haute Autorité de Santé», a tenu à rappeler Mme Sorrentino.

Accompagner les missions essentielles de la pharmacie hospitalières

Ces innovations successives sont déterminantes pour accompagner et optimiser les missions de la pharmacie hospitalière. A savoir:
– gérer les approvisionnements, délivrer, dispenser et contrôler les préparations, médicaments et dispositifs médicaux stériles 
– délivrer et dispenser les dispositifs médicaux implantables notamment les stents et les prothèses ;
– stériliser des dispositifs médicaux réutilisables, 
– réaliser des préparations magistrales comme les gélules, les pommades, les chimiothérapies anticancéreuses ou encore les médicaments radiopharmaceutiques,
– réaliser des activités de pharmacie clinique en unités de soins comme la conciliation médicamenteuse, l’observation pharmaceutique ou encore l’éducation thérapeutique.
Concernant cette dernière mission, il est important de préciser que le développement de la pharmacie clinique implique un rôle accru du pharmacien dans la prise en charge du patient. Il travaille à l’amélioration des choix thérapeutiques au sein de l’équipe médicale afin d’optimiser le traitement et d’éviter les effets secondaires.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Violences : fin de l’omerta à l’hôpital

La semaine dernière, la Conférence des Doyens de facultés de médecine a publié un communiqué de presse co-signé avec l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (APHP), annonçant un engagement commun dans la lutte contre les violences au travail. Une déclaration qui fait suite aux récentes accusations de violences morales et sexuelles de Karine Lacombe à l’encontre du médecin urgentiste Patrick Pelloux.

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.