Philippe Vigouroux a été nommé directeur général du CHU de Bordeaux par décret publié vendredi 1er février 2013 au Journal Officiel. Il succède à Alain Hériaud qui a quitté le CHU de Bordeaux le jeudi 31 janvier.
Parcours de Philippe Vigouroux
Titulaire d’une maîtrise de droit des affaires et diplômé de l’Ecole Nationale de la Santé Publique (ENSP – aujourd’hui EHESP, Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique), il débute sa carrière au Centre Hospitalier Universitaire de Tours en 1981.
En 1992, il devient directeur du Centre Hospitalier de Sablé-sur-Sarthe puis directeur général adjoint du CHU de Bordeaux. Il rejoint ensuite le CHU de Limoges en qualité de directeur général avant de rejoindre le CHU de Nancy en 2008.
Il a été élu secrétaire général adjoint (2007) puis vice-président (décembre 2010 puis réélu en janvier 2013) de la Conférence des directeurs généraux de CHU.
En 2012, il avait été réélu délégué régional de la Fédération Hospitalière de France Lorraine, poste qu’il occupait depuis novembre 2008.
Missions ministérielles et expertises nationales
En 2005, il s’est vu confier par le ministère de la santé avec les gériatres Claude Jeandel (CHU de Montpellier) et Pierre Pfitzenmeyer (CHU de Dijon, décédé en juillet 2011) une mission sur l’impact du vieillissement de la société sur le fonctionnement des hôpitaux, visant notamment à élaborer des propositions pour dynamiser la mise en place de filières gériatriques.
Leur rapport "un programme pour la gériatrie", remis le 17 mai 2006, a inspiré le Plan solidarité grand âge.
Philippe Vigouroux a également été membre de la commission chargée d’élaborer le plan Alzheimer, présidée par le Pr Joël Ménard, et qui a remis son rapport en novembre 2007 au président de la République.
Depuis 2011, il est membre expert de comités d’évaluation d’universités pour l’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Aeres).
A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques
Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.