Pics d’accouchement à la rentrée et sous la pluie

Devant l'effervescence qui envahit la maternité certains jours, aux mêmes périodes de l'année, les sages-femmes ont lancé une investigation poussée en menant une étude rétrospective sur trois ans de 1989 à 1991 et portant sur 6 271 accouchements. Les résultats montrent qu'il existe une corrélation entre le nombre de naissances, les saisons, les jours de la semaine et la météo.

Devant l’effervescence qui envahit la maternité certains jours, aux mêmes périodes de l’année, les sages-femmes ont lancé une investigation poussée en menant une étude rétrospective sur trois ans de 1989 à 1991 et portant sur 6 271 accouchements. Les résultats montrent qu’il existe une corrélation entre le nombre de naissances, les saisons, les jours de la semaine et la météo.

Les pics d’accouchement suivent un rythme saisonnier avec un maximum en septembre, octobre et novembre et un minimum en février et avril.

La fréquentation des parturientes varie aussi selon les jours, elle augmente en semaine et connaît un déficit le week-end.

Quant à la météo, il apparaît qu’en Guadeloupe, le déclenchement des accouchements répond à la règle « insolation faible, pluviométrie forte ».

Enfin, contrairement aux idées reçues, les relations avec le cycle lunaire sont peu significatives et « relèvent de la mythologie ».

Le rythme saisonnier des heureux événements
L’affluence en maternité au troisième trimestre pourrait correspondre à un phénomène d’origine culturelle amenant les conceptions maximales lors des fêtes de Noël et plus encore du carnaval !

Intéressante sur le plan sociologique, cette étude va aussi aider à une meilleure organisation de la maternité, tant sur le plan humain que structurel. Actuellement, le taux d’occupation du service dépasse les 110% !

D’après un article de Tania Bredent Bangou

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Simuler un attentat ou une tempête pour préparer aux situations d’urgence 

Après l’impressionnant déploiement du “Shelter”, hôpital mobile du CHU de Toulouse, ce fut au tour du projet “SENS” d’être présenté lors de la dernière édition de SantExpo. SENS, ou autrement dit un centre de simulation environnementale et neurosensorielle de 140 m2, ayant la capacité de recréer diverses situations extrêmes pour préparer au mieux les professionnels de l’urgence à des crises majeures. Un projet attendu sur le site de l’hôpital Purpan en 2024.

A Santexpo, des CHU de France en transition(s)

Pour la deuxième année consécutive, les 32 CHU ont affiché leur unité à l’occasion de Santexpo, salon qui a réuni du 23 au 25 mai l’écosystème de la santé. S’il est difficile d’évaluer les retombées réelles pour les établissements, ce rassemblement sur deux stands et une même bannière (CHU de France) aura eu le mérite de faire valoir un certain nombre de thèmes, dont les transitions numérique, écologique ou sociale au sein de l’hôpital. A défaut d’énumérer tout ce que nos caméras ont pu capter d’échanges sur ces trois jours, la rédaction vous propose de revivre dix temps forts.

Vincent Vuiblet : “L’IA va profondément modifier l’ensemble des fonctions hospitalières.” 

Connaissance des maladies, aide aux diagnostics, dépistage précoce, prise en charge des patients, prédiction de l’efficacité des traitements ou encore suivi des épidémies… dans la santé comme dans d’autres domaines, l’Intelligence artificielle est promise partout. Si les perspectives semblent vertigineuses, difficile de saisir ce que cette évolution technologique, que certains appréhendent comme une “révolution”, implique réellement. A l’occasion de SantExpo, nous avons interrogé Vincent Vuiblet, Professeur de médecine au CHU de Reims et directeur de l’Institut d’Intelligence Artificielle en Santé Champagne Ardenne depuis 2020, sur ce sujet particulièrement d’actualité. L’occasion pour lui de nous éclairer, de balayer aussi un certain nombre d’idées reçues et de fantasmes.

Le CHU de Bordeaux aux petits soins avec ses nouveaux internes

Le 15 mai dernier, deux cent six nouveaux internes ont été accueillis au Grand Théâtre, bâtiment phare de la capitale girondine et propriété du CHU de Bordeaux. Un événement en grandes pompes voulu par Yann Bubien, peu de temps après son arrivée en tant que Directeur général.

A saint-Étienne, cette nouvelle clinique soigne les champions comme les sportifs du dimanche

Ouverte depuis novembre dernier, la Clinique Universitaire du Sport et de l’Arthrose (CUSA) accueille dix-sept praticiens travaillant de concert pour soigner les problématiques qui entourent l’appareil locomoteur. Et si son plateau technique de pointe voit défiler les sportifs de haut niveau comme les amateurs, c’est une autre population, touchée par l’arthrose et autres douleurs articulaires, qui prend massivement rendez-vous. Reportage.