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Poitiers affirme une vision collective du bien commun

Au CHU de Poitiers, la cérémonie des vœux a été l’occasion pour son directeur général, Jean-Pierre Dewitte, de partager sa vision ambitieuse d’une offre de santé publique qui « garantit aux populations locales un égal accès à un parcours ou à une filière de soins, à un plateau technique innovant, à l’excellence universitaire ». Au sein du nouveau paysage hospitalier, le CHU remplit des missions de soins de proximité, de recours et de soutien à une répartition équitable des compétences et des moyens. Gros plan sur les projets du CHU qui vont améliorer le quotidien et le parcours de santé du patient.
Au CHU de Poitiers, la cérémonie des vœux a été l’occasion pour son directeur général, Jean-Pierre Dewitte, de partager sa vision ambitieuse d’une offre de santé publique qui « garantit aux populations locales un égal accès à un parcours ou à une filière de soins, à un plateau technique innovant, à l’excellence universitaire ».  Au sein du nouveau paysage hospitalier, le CHU remplit des missions de soins de proximité, de recours et de soutien à une répartition équitable des compétences et des moyens. Gros plan sur les projets du CHU qui vont améliorer le quotidien et le parcours de santé du patient.
Pour mieux soigner, mieux informer les patients, le CHU de Poitiers va faciliter le partage de leur dossier médical avec les hôpitaux de Châtellerault, de Montmorillon et avec leur médecin traitant. Les établissements et les praticiens de ville pourront le consulter et le compléter. Et, il est important de souligner que les patients aussi pourront y accéder ! Concernant les personnes âgées, le CHU va leur éviter de pénibles transferts grâce au déploiement de la téléconsultation entre les 4 EHPAD publics du Département et les urgences du CHU. Enfin, pour satisfaire aux exigences de la population qui plébiscite l’hospitalisation à domicile (HAD), le CHU va quasiment tripler ses places qui passeront de 25 à 70 places. 
Jean-Pierre Dewitte s’engage aussi à poursuivre les innovations technologiques d’abord avec l’acquisition d’un Cyberknife. Utilisé en radiothérapie principalement pour traiter les cancers, cet accélérateur de particules monté sur un bras robotisé traite avec une précision inégalée des lésions cérébrales tumorales. Mais au-delà de cet investissement, le CHU travaille deux stratégies collectives à horizon 2019-2023. La première porte sur l’innovation, la recherche et l’enseignement. Cette vision d’avenir sera publiée dans un LIVRE BLANC à paraître en mars 2018 . La seconde concerne le futur projet d’établissement, en cours d’élaboration. Puisant son énergie dans la dynamique de ses équipes et dans leurs potentiels, le CHU de Poitiers nourrit une vision optimiste de son avenir.
Un message positif qu’il partage avec son personnel dont la mobilisation est indispensable à la réussite des grands projets comme au bon fonctionnement quotidien de l’établissement. La qualité de vie au travail des 6 500 professionnels du CHU est une priorité qui va se traduire à Poitiers par la déclinaison de la charte QVT* élaborée par la conférence des Directeurs Généraux des CHU.
Et parce que le CHU est en perpétuelle évolution, rendez-vous est donné dès le 27 janvier 2018 pour l’inauguration de la nouvelle blanchisserie. Cette unité de production qui traite plus de 13 tonnes de linge/jour occupe de nouveaux locaux flambant neufs ; une nouvelle étape dans l’agenda de modernisation soutenue que connaît le CHU de Poitiers
Retour sur les faits marquants de 2017
inauguration en janvier du Centre Cardio-vasculaire (CCV)  par le Président de la République,
– ouverture un centre  d’odontologie qui constitue une offre d’urgence, de soins  et d’implantologie,
– réorganisation des services de chirurgie de Jean Bernard,
– lancement du  dossier pour le nouveau bâtiment médico-chirurgical du  site de Montmorillon. D’un budget de 20 M€, cette opération conforte la pérennité de l’activité chirurgicale et améliore les conditions de prise en charge des patients sur le site de Montmorillon,
– approbation du Projet  Médical Partagé (PMP) du GHT de la Vienne. Le GHT préfigure une hospitalisation publique départementale regroupée, complémentaire et solidaire. Déjà plus de 50 médecins du GHT partagent leur activité entre Poitiers, Montmorillon et Châtellerault,
– urgences-Smur : succès de la 1ère filière du GHT de la Vienne et création d’une équipe commune  d’urgentistes qui assure les prises en charge et la permanence  des soins des 4 sites (Loundun, Montmorillon, Châtellerault et  Poitiers), et évite ainsi le recours aux médecins mercenaires,
– innovation organisationnelle au pôle régional de cancérologie (PRC) avec la création de postes d’ infirmières pivots au service des patients. Selon le modèle québécois, elles les accompagnent tout au long de leur maladie, facilitent leur parcours à l’intérieur et simplifient leurs démarches médicales et sociales à l’extérieur.  Un maillon essentielle pour un parcours de soins sans rupture,
– certification par la Haute Autorité de Santé de niveau « B » et notification d’une enveloppe de 500 K€ compte tenu de la qualité de l’établissement en 2017.

Focus sur la recherche – innovation

En 2017, le CHU s’est doté de plusieurs équipements ou  technologies ultra innovants, outre ceux installés au CCV :
– Un robot ROSA en neurochirurgie pour aider à la précision du geste opératoire, 
– Une plateforme de séquençage NGS à haut débit. Ce matériel d’analyse d’une très haute technologie permet de séquencer l’ensemble des 23 000 gènes du génome humain ouvre à la routine de nouvelles pratiques en génétique, cancérologie et microbiologie.

L’activité recherche du CHU de Poitiers est soutenue par un mécénat très actif avec
le fonds ALIENOR dont l’action a permis de collecter 570 000€ au total.
Sport et collection qui depuis 23 ans apporte sa contribution à la lutte contre le cancer depuis 23 ans 

*Cette charte prévoit 12 engagements à travers le projet managérial, la promotion vivre ensemble et du travail en équipe, le droit à la déconnexion, l’articulation facilitée entre parentalité et travail…
Marie-Georges Fayn

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