Polyarthrite rhumatoïde -Détection précoce, meilleur suivi avec le BMA

Le CHR d'Orléans vient d'acquérir un «BMA -Bone Micro Architecture Analysis», nouvel appareil d'imagerie moins irradiant qui permet d'analyser les maladies osseuses, de porter diagnostic précoce et d'assurer un meilleur suivi thérapeutique notamment pour la polyarthrite rhumatoïde. Le Conseil Général a financé cet équipement, au coeur du projet de recherche public-privé porté par le Docteur Eric Lespessailles : « RANCOSPOR - Radiographies Numériques haute résolution et Caractérisation de l'Os sous chondral pour l'Evaluation Précoce des lésions structurales dans la Polyarthrite Rhumatoïde ». Cette recherche-développement procure aux équipes orléanais un avantage certain en termes de technologie et de savoir–faire. Elle apporte aussi au CHR une reconnaissance nationale de son rôle de promoteur de recherche.

Le CHR d’Orléans vient d’acquérir un «BMA -Bone Micro Architecture Analysis», nouvel appareil d’imagerie moins irradiant qui permet d’analyser les maladies osseuses, de porter diagnostic précoce et d’assurer un meilleur suivi thérapeutique notamment pour la polyarthrite rhumatoïde. Le Conseil Général a financé cet équipement, au coeur du projet de recherche public-privé porté par le Docteur Eric Lespessailles : « RANCOSPOR – Radiographies Numériques haute résolution et Caractérisation de l’Os sous chondral pour l’Evaluation Précoce des lésions structurales dans la Polyarthrite Rhumatoïde ». Cette recherche-développement procure aux équipes orléanais un avantage certain en termes de technologie et de savoir–faire. Elle apporte aussi au CHR une reconnaissance nationale de son rôle de promoteur de recherche.

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune caractérisée par une inflammation chronique de la membrane synoviale des articulations. Cette synovite chronique induit des lésions cartilagineuses et de l’os péri-articulaire qui détruisent les articulations. Il s’agit du plus fréquent des rhumatismes inflammatoires chroniques, qui atteint environ 318 000 personnes en France. Dans le Loiret, plus de 3 000 personnes sont atteintes de polyarthrite rhumatoïde et souffrent de douleurs chroniques et incapacitantes.

Suite à un appel à projets de recherche innovants en 2008, le Docteur Eric Lespessailles, praticien hospitalier du CHR d’Orléans (Laboratoire de l’institut de prévention et de recherche sur l’ostéoporose (IPROS)), a impulsé le protocole hospitalier de recherche clinique «RANCOSPOR» . Une étude, multicentrique (100 sujets avec polyarthrite rhumatoïde diagnostiquée depuis au moins 6 mois), a été menée par le CHR d’Orléans, en collaboration avec le laboratoire CARQO, l’entreprise D3A Médical System, les CHRU de Tours et de Brest, l’institut de prévention et de recherche sur l’ostéoporose et la société D3A Medical Systems. L’analyse de la microarchitecture du tissu osseux sous chondral devrait permettre une détection plus précoce de la maladie et de ses évolutions, améliorant grandement la prise en charge du malade. Il s’agit de comparer les performances métrologiques et diagnostiques de l’imagerie radiographique à haute résolution par rapport aux données fournies par l’imagerie conventionnelle numérisée en particulier pour la détection des érosions et du pincement articulaire et d’apprécier l’intérêt de cette technique dans le diagnostic précoce et le suivi thérapeutique de la polyarthrite rhumatoïde.

Financement du projet « RANCOSPOR »
Conscient des enjeux socio-économiques et éducatifs liés à l’enseignement supérieur, à la
recherche et au transfert de technologie, le Conseil général a accordé une subvention de 134 000€ à l’Université d’Orléans pour la réalisation du projet de recherche «RANCOSPOR». A hauteur de 43% du montant global, le Conseil général est le premier financeur de ce programme d’un budget global de 309 000€.
L’apport du Ministère de la Santé à travers le programme hospitalier de recherche clinisque (PHRC) s’élève à 36%. Il couvre les frais de fonctionnement du projet et représente un signe fort de reconnaissance scientifique.
Ce projet est mené par une équipe de recherche clinique du CHR d’Orléans rattachée à l’Université d’Orléans et en collaboration avec la société D3A Medical Systems. L’entreprise intervient à hauteur de 19% du montant global. Elle sera chargée du développement, de la gestion du projet et interviendra dans l’assistance technique.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

CHU de la Réunion, se préparer au cyclone

Au cours de la nuit du 20 au 21 février dernier, l’île de la Réunion a évité le choc qu’aurait pu causer le cyclone baptisé Freddy, finalement passé à environ 190 km de ses côtes. Face à l’alerte orange, le CHU de la Réunion a lancé son plan cyclone pour anticiper les conséquences d’une potentielle catastrophe. Retour sur les mesures mises en place.

MARADJA, une décennie à accompagner les jeunes atteints de cancers

En France, environ neuf cent adolescents (15-18 ans) et mille quatre cent jeunes adultes (18-25 ans) sont touchés chaque année par le cancer. Au CHU de Bordeaux, un lieu particulier leur est destiné, MARADJA (Maison Aquitaine Ressources pour Adolescents et Jeunes Adultes), qui fête ses dix ans. Nous y avons rencontré Lucile Auguin, traitée à vingt-trois ans pour une leucémie aiguë.

Lactarium Raymond Fourcade, la page se tourne à Bordeaux

Le 5 décembre dernier, sur le site de l’hôpital Haut-Lévêque (Pessac), était posée la première pierre du futur Lactarium Raymond Fourcade. Le projet qui sera livré l’an prochain, 1200 m2 de bâti neuf doté d’équipements dernier cri, doit venir “conforter la place du CHU de Bordeaux comme le plus important lactarium au niveau national” ; et prendre le relais de l’actuel site de production basé à Marmande (Lot-et-Garonne), en fonctionnement depuis près d’un demi-siècle et que le CHU avait acquis en 2012.

Dr Jean-Victor Blanc : « On sort des tabous qui ont trop longtemps englobé les troubles psychiques »

Changer le regard du grand public sur la santé mentale. C’est la mission que s’est donné Jean-Victor Blanc, psychiatre à l’hôpital Saint Antoine à Paris et auteur du livre Pop & Psy. Et pour déstigmatiser et sensibiliser le plus grand nombre aux troubles psychiques, quoi de plus accessible que d’utiliser les films et les séries. Rencontre.