Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Pose de la première pierre de l’institut de la longévité

La première pierre de l'Institut de la Longévité a été posée le 17 février 2009. Ce centre réunira l'ensemble des compétences permettant de mieux comprendre et accompagner le vieillissement. Sa philosophie : une approche globale et transdisciplinaire du vieillissement et de ses problématiques. Porté par professeur Jean Mariani, l'Institut de la Longévité accueillera patients et chercheur au sein de l'hôpital Charles Foix (AP-HP), hôpital universitaire spécialisé quasi-exclusivement en gériatrie.

La première pierre de l’Institut de la Longévité a été posée le 17 février 2009. Ce centre réunira l’ensemble des compétences permettant de mieux comprendre et accompagner le vieillissement. Sa philosophie : une approche globale et transdisciplinaire du vieillissement et de ses problématiques. Porté par professeur Jean Mariani, l’Institut de la Longévité accueillera patients et chercheur au sein de l’hôpital Charles Foix (AP-HP), hôpital universitaire spécialisé quasi-exclusivement en gériatrie.

« L’approche globale du vieillissement dépasse la dimension médicale, pour s’intéresser également aux aspects sociaux et économiques, de la dépendance en particulier. L’idée est de réunir sur le même site toutes les compétences permettant une recherche sur l’ensemble des problématiques de la personne âgée : beaucoup de gens étudient déjà le vieillissement, mais l’approche est segmentée. » résume le Pr. Jean Mariani.

Le premier bâtiment sera entièrement dédié à la recherche expérimentale : un dispositif ouvert sur l’extérieur, à la fois centre de ressources et de prestations pour les équipes franciliennes travaillant sur la longévité et le vieillissement, et centre de recherche avec un projet propre. Il comprendra un centre d’analyse des comportements et des troubles liés au vieillissement cérébral chez l’animal, par exemple les mécanismes qui sous-tendent les troubles de l’orientation spatiale, un des symptômes les plus précoces de la maladie d’Alzheimer chez l’Homme.
Dans deuxième bâtiment doté de laboratoires de recherche, les équipes étudieront les aspects cellulaire et moléculaire de la biologie du vieillissement. Les chercheurs s’adosseront à un laboratoire efficace auront à disposition les équipements du site. Quant aux patients ils bénéficieront plus rapidement des traitements innovants.

L’institut bénéficie du financement de l’AP-HP, de l’UPMC (Université Pierre et Marie Curie) et de collectivités territoriales.

La recherche sur le vieillissement
Deux axes de recherche seront explorés :
– le déclin cognitif, qui entraîne une perte d’autonomie et donc une dépendance importante, d’autre part les problèmes cardiovasculaires.
– la génétique de la longévité, encore peu développée en France. Cette dernière thématique, outre son intérêt propre, est également très utile pour l’étude de plusieurs maladies liées à l’âge, notamment les affections neurodégénératives. Au-delà du domaine médical, des recherches concerneront les gérontechnologies, c’est-à-dire l’ensemble les nouveaux dispositifs comme la domotique (appartements intelligents), les déambulateurs intelligents, etc.
A Charles Foix, un logiciel de détection de la douleur chez la personne âgé va faire prochainement l’objet d’un essai.

Charles Foix est un important hôpital universitaire de gériatrie : 817 lits et 31 places d’hôpital de jour, 1 750 agents dont plus de 180 médecins.
Dans le cadre de la réforme de l’AP-HP, le regroupement avec La Pitié-Salpêtrière va donner une nouvelle ouverture, et permettre de mieux organiser la continuité des soins, notamment grâce aux filières d’aval. Enfin, il existe déjà une tradition de recherche clinique, d’enseignement et de soins à Charles Foix.

L’implantation d’un centre de recherche sur place devrait aider les jeunes gériatres à se former à la recherche d’amont sur les lieux même de leur activité clinique.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Violences : fin de l’omerta à l’hôpital

La semaine dernière, la Conférence des Doyens de facultés de médecine a publié un communiqué de presse co-signé avec l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (APHP), annonçant un engagement commun dans la lutte contre les violences au travail. Une déclaration qui fait suite aux récentes accusations de violences morales et sexuelles de Karine Lacombe à l’encontre du médecin urgentiste Patrick Pelloux.

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.