Prise en charge des pathologies rétiniennes : une unité d’ophtalmologie gérontologique

Le Centre ambulatoire nantais de gérontologie clinique (CANGC) dispose d’une nouvelle unité pour traiter les pathologies rétiniennes chez la personne âgée. « Nous voulions apporter à nos patients une offre de soins personnalisée, tenant compte des spécificités liées à l’âge dans le cadre d’une collaboration multidisciplinaire. » C’est chose faite : « Cette unité spécialisée, dédiée aux patients âgés de 65 ans et plus, est ouverte à la fois aux patients externes en accès direct et à ceux adressés par nos confrères hospitaliers ou libéraux. » expliquent les responsables.

Sous l’impulsion conjointe du Pr Gilles Berrut, chef de pôle hospitalo-universitaire de gérontologie clinique et du Pr Michel Weber, chef de service d’ophtalmologie, le CHU de Nantes a ouvert une unité d’ophtalmologie au sein du Centre ambulatoire nantais de gérontologie clinique (CANGC). Cette unité rassemble des consultations spécialisées et un plateau technique complet dédiés à la prise en charge des pathologies rétiniennes et en particulier de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). « Nous voulions apporter à nos patients une offre de soins personnalisée, tenant compte des spécificités liées à l’âge dans le cadre d’une collaboration multidisciplinaire. » C’est chose faite : « Cette unité spécialisée, dédiée aux patients âgés de 65 ans et plus, est ouverte à la fois aux patients externes en accès direct et à ceux adressés par nos confrères hospitaliers ou libéraux. » expliquent les responsables.
« Dans sa forme humide ou exsudative, la DMLA se traduit par une prolifération sous la rétine de néovaisseaux anormaux. Cette forme évolue vers une perte de la vision centrale, si elle n’est pas prise en charge rapidement. » Ce processus peut être freiné par des médicaments antiangiogéniques directement injectés dans l’œil par voie intravitréenne. Ces médicaments ont permis, depuis leur mise sur le marché, la diminution de la prévalence de la malvoyance ou de la cécité d’environ 50 %.
Le Dr Hélène Massé s’est spécialisée dans les pathologies rétiniennes : « Afin de pouvoir traiter ces DMLA humides, nous disposons d’une salle spécifiquement dédiée aux injections intravitréennes. Ces injections doivent être répétées avec des intervalles différents pour chaque patient, nécessitant un suivi régulier et personnalisé dans le cadre d’une consultation spécialisée."
Incidence en hausse
La DMLA est la première cause de handicap visuel des personnes de plus de 65 ans. Dans les années à venir, compte tenu de l’allongement de l’espérance de vie, son incidence ne va cesser d’augmenter. 
Contact : 02.40.68.66.19

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Dossier : L’obésité

Elle concerne 17% des adultes en France, a des origines multiples et peut entraîner de nombreuses complications – cardiovasculaires, hépatiques, rénales, respiratoires, dermatologiques, cancers, diabète – : cette maladie, c’est l’obésité. Alors que la journée mondiale le l’obésité a eu lieu le le 4 mars, la rédaction a souhaité lui consacrer un dossier.

CHU de la Réunion, se préparer au cyclone

Au cours de la nuit du 20 au 21 février dernier, l’île de la Réunion a évité le choc qu’aurait pu causer le cyclone baptisé Freddy, finalement passé à environ 190 km de ses côtes. Face à l’alerte orange, le CHU de la Réunion a lancé son plan cyclone pour anticiper les conséquences d’une potentielle catastrophe. Retour sur les mesures mises en place.

MARADJA, une décennie à accompagner les jeunes atteints de cancers

En France, environ neuf cent adolescents (15-18 ans) et mille quatre cent jeunes adultes (18-25 ans) sont touchés chaque année par le cancer. Au CHU de Bordeaux, un lieu particulier leur est destiné, MARADJA (Maison Aquitaine Ressources pour Adolescents et Jeunes Adultes), qui fête ses dix ans. Nous y avons rencontré Lucile Auguin, traitée à vingt-trois ans pour une leucémie aiguë.

Lactarium Raymond Fourcade, la page se tourne à Bordeaux

Le 5 décembre dernier, sur le site de l’hôpital Haut-Lévêque (Pessac), était posée la première pierre du futur Lactarium Raymond Fourcade. Le projet qui sera livré l’an prochain, 1200 m2 de bâti neuf doté d’équipements dernier cri, doit venir “conforter la place du CHU de Bordeaux comme le plus important lactarium au niveau national” ; et prendre le relais de l’actuel site de production basé à Marmande (Lot-et-Garonne), en fonctionnement depuis près d’un demi-siècle et que le CHU avait acquis en 2012.