L’inauguration de ses nouveaux locaux offre au Centre clinique d’Assistance Médicale à la Procréation du CHU‐Hôpitaux de Rouen l’occasion de revenir sur ses succès : la naissance du 1er bébé don d’ovocytes en janvier 2016, l’attractivité du centre qui en 10 ans a multiplié par 2 le nombre de ponctions pour atteindre le chiffre de 500 en 2015. Le centre a également élargi son offre proposant aux malades atteints de cancer la conservation des spermatozoïdes et du tissu testiculaire, pour les hommes, des ovocytes et du tissu ovarien, pour les femmes. Les patientes souffrant d'endométriose bénéficie également de cette offre.
L’inauguration de ses nouveaux locaux offre au Centre clinique d’Assistance Médicale à la Procréation du CHU‐Hôpitaux de Rouen l’occasion de revenir sur ses succès : la naissance du 1er bébé don d’ovocytes en janvier 2016, l’attractivité du centre qui en 10 ans a multiplié par 2 le nombre de ponctions pour atteindre le chiffre de 500 en 2015. Le centre a également élargi son offre proposant aux malades atteints de cancer la conservation des spermatozoïdes et du tissu testiculaire, pour les hommes, des ovocytes et du tissu ovarien, pour les femmes. Les patientes souffrant d’endométriose bénéficie également de cette offre.
Les nouveaux locaux du centre clinique d’assistance médicale à la procréation (AMP) du CHU‐Hôpitaux de Rouen ont été inaugurés le 6 juin 2016 au pavillon femme mère et enfant de l’hôpital Charles‐Nicolle. Le centre traite l’infertilité des couples en effectuant des explorations, le prélèvement des ovocytes, leur insémination et la fécondation in vitro.
Ouvert en 1989, le Centre d’Assistance Médicale à la Procréation du CHU‐Hôpitaux de Rouen a vu son activité fortement augmenter ces 10 dernières années, passant de 250 ponctions de FIV par an en 2005, à près de 500 en 2015. Cet acte chirurgical vise à obtenir « in vitro » des embryons à partir des ovocytes ponctionnés et des spermatozoïdes.
Le centre s’est aussi diversifié. Trois domaines en particulier sont en plein développement : le don d’ovocytes, la préservation de fertilité et la recherche.
Le don d’ovocytes
Suite au rapport de l’IGAS en 2011 faisant le constat de l’insuffisance de moyens dédiés à cette activité en France (500 dons/an alors que la demande approche les 2 000 demandes), les pouvoirs publics ont autorisé plusieurs centres à mettre en place le don d’ovocytes, dont le CHU‐Hôpitaux de Rouen. L’autorisation, obtenue en 2013, a permis la 1ère ponction fin 2014, et le nombre de dons augmente progressivement. Le 1er bébé don d’ovocytes est né en janvier 2016, et fait aujourd’hui le bonheur de ses parents.
Suite au rapport de l’IGAS en 2011 faisant le constat de l’insuffisance de moyens dédiés à cette activité en France (500 dons/an alors que la demande approche les 2 000 demandes), les pouvoirs publics ont autorisé plusieurs centres à mettre en place le don d’ovocytes, dont le CHU‐Hôpitaux de Rouen. L’autorisation, obtenue en 2013, a permis la 1ère ponction fin 2014, et le nombre de dons augmente progressivement. Le 1er bébé don d’ovocytes est né en janvier 2016, et fait aujourd’hui le bonheur de ses parents.
La préservation de fertilité
Elle concerne entre autres les patients et patientes atteints de cancer, et dont on sait que la maladie et /ou les traitements peuvent rendre stérile. Il est ainsi proposé aux hommes de conserver des spermatozoïdes (comme dans tous les CECOS ‐ Centres d’Études de Conservation des OEufs et du Sperme humain), mais aussi du tissu testiculaire de jeunes garçons (ce qui ne se fait pas ailleurs). Pour les femmes et les jeunes filles, il est proposé soit une conservation d’ovocytes, soit de tissu ovarien. L’objectif est de leur permettre, une fois la guérison obtenue, de pouvoir fonder une famille. Mais le CHU de Rouen est également l’une des rares équipes françaises à proposer la préservation de fertilité chez des femmes atteintes de cette redoutable maladie qu’est l’endométriose.
Elle concerne entre autres les patients et patientes atteints de cancer, et dont on sait que la maladie et /ou les traitements peuvent rendre stérile. Il est ainsi proposé aux hommes de conserver des spermatozoïdes (comme dans tous les CECOS ‐ Centres d’Études de Conservation des OEufs et du Sperme humain), mais aussi du tissu testiculaire de jeunes garçons (ce qui ne se fait pas ailleurs). Pour les femmes et les jeunes filles, il est proposé soit une conservation d’ovocytes, soit de tissu ovarien. L’objectif est de leur permettre, une fois la guérison obtenue, de pouvoir fonder une famille. Mais le CHU de Rouen est également l’une des rares équipes françaises à proposer la préservation de fertilité chez des femmes atteintes de cette redoutable maladie qu’est l’endométriose.
La recherche
Rouen est un des rares centres d’AMP nationaux adossé à sa propre équipe de recherche. Atout indéniable, ce lien essentiel entre recherche fondamentale et application clinique contribue à renforcer la notoriété nationale et internationale de l’unité. Aujourd’hui, les scientifiques orientent tout particulièrement leurs travaux sur les traitements innovants de l’endométriose et la préservation de la fertilité du jeune garçon.
Rouen est un des rares centres d’AMP nationaux adossé à sa propre équipe de recherche. Atout indéniable, ce lien essentiel entre recherche fondamentale et application clinique contribue à renforcer la notoriété nationale et internationale de l’unité. Aujourd’hui, les scientifiques orientent tout particulièrement leurs travaux sur les traitements innovants de l’endométriose et la préservation de la fertilité du jeune garçon.