Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Projet d’établissement 2018-2022: le CHU de Montpellier appelle à construire «ensemble» le CHU de demain

«Construisons ensemble le CHU de demain». Le CHU de Montpellier a adopté son projet d’établissement 2018-2022 autour d'une ambition forte: «Démarrer la réalisation d’opérations structurantes pour adapter le CHU à la médecine demain». Fruit d’un travail de préparation impliquant de nombreux professionnels ainsi que les représentants des usagers, ce plan d'action, vise à renforcer, dans un contexte de transformation du système de santé, les grandes missions de service public que porte le CHU: le soin, l’enseignement et la recherche.

«Construisons ensemble le CHU de demain». Le CHU de Montpellier a adopté son projet d’établissement 2018-2022 autour d’une ambition forte: «Démarrer la réalisation d’opérations structurantes pour adapter le CHU à la médecine demain». Fruit d’un travail de préparation impliquant de nombreux professionnels ainsi que les représentants des usagers, ce plan d’action, vise à renforcer, dans un contexte de transformation du système de santé, les grandes missions de service public que porte le CHU: le soin, l’enseignement et la recherche. 
«Ce projet, c’est d’abord le fruit d’un travail collectif. Plus de 150 professionnels, tous métiers confondus, ont été impliqués dans la démarche d’élaboration du projet d’établissement pendant plusieurs mois. Un projet d’établissement fixe la stratégie des cinq prochaines années. L’objectif est de faire sens, de partager un cap commun avec l’ensemble de la communauté hospitalière et au-delà nos usagers et nos partenaires pour construire, ensemble le CHU de demain», rappellent, dans un édito commun, le Doyen de la Faculté de médecine Montpellier-Nîmes, le Président de la Commission Médicale d’Etablissement et le Directeur Général du CHU de Montpellier.

Cinq orientations stratégiques

Ce projet d’établissement 2018-2022, adopté par le Conseil de surveillance le 28 mars 2018 se décline en cinq orientations stratégiques: 

  • Structurer un campus hospitalo-universitaire intégré renforçant les pôles d’excellence dans les activités de recours, de référence et de recherche
  • Adapter et prioriser la réponse hospitalière aux besoins d’une population en forte évolution
  • Développer un positionnement concurrentiel et une ouverture sur le territoire
  • Accentuer l’évolution des modes de prise en charge et améliorer l’efficience des organisations et parcours de soins
  • Renforcer les capacités des professionnels à s’engager dans les transformations du CHU

Le CHU de Montpellier confortera ses activités de recours et de référence dans la prise en charge des grands brûlés. En chirurgie cardiaque, de nouvelles techniques seront développées notamment l’assistance pré-greffes. L’activité de cardiologie se développera dans le cadre des partenariats avec les établissements du Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) Est-Hérault et Sud-Aveyron ainsi qu’avec les autres GHT.
Le CHU structurera des instituts thématiques sur six activités de pointe pour lesquelles il possède une expertise régionale : la neuro-orthopédie, l’arthrose, les maladies inflammatoires à médiation immunes, le lymphoedème, la thérapie foetale et les maladies neurodégénérative (CoEN). Il développera l’expertise des centres de référence des Maladies Rares.
Le projet de médecine génomique sera également un axe fort.
En cancérologie, un effort tout particulier portera sur le développement d’un projet d’oncologie médicale et d’hématologie, hospitalo-universitaire en complémentarité avec l’Institut du Cancer de Montpellier.

La nécessité de repenser les parcours de soins

Prenant en compte les évolutions démographiques, épidémiologiques et le développement des nouvelles technologies, ce projet invite à «repenser les parcours de soins pour assurer la continuité des prises en charge sur l’ensemble du territoire en coordination avec l’ensemble des professionnels de santé». Et, ainsi, notamment, faire face au développement des maladies chroniques.
Cœur du projet d’établissement, le projet médical porte quant à lui une double ambition: soutenir et valoriser les missions spécifiques hospitalo-universitaires du CHU de Montpellier et développer son positionnement sur certaines activités de proximité. Le projet médical fixe également l’objectif transversal de renforcer l’accessibilité du CHU pour les populations les plus vulnérables afin de garantir l’égal accès aux soins de tous.
Ces enjeux conduisent également à faire évoluer les dispositifs d’enseignement et de formation des professionnels de santé pour faciliter la prise en charge pluridisciplinaire des patients et saisir les opportunités permises par les nouvelles techniques de formation, comme la simulation.
En outre, le CHU de Montpellier fait le choix de repenser sa politique de recherche et d’innovation, pour rester dans les meilleurs CHU chercheurs de France, en s’appuyant sur un environnement local favorable et des praticiens reconnus pour leur capacité d’innovation et d’évaluation. Enfin et «surtout», soulignent les auteurs du projet: «la première ressource du CHU, ce sont ses professionnels. Par ce projet, l’établissement s’engage donc à les accompagner pour qu’ils puissent s’investir pleinement dans les transformations du CHU».
Infographie synthèse d’1 jour au CHU : données repères

Pour en savoir plus:
Projet d’établissement 2018-2022 du CHU de Montpellier (version interactive 11Mo-44 pages)
Synthèse du projet d’établissement 2018-2022 de CHU de Montpellier (4 pages)

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

CHU de Saint-Etienne : 40 centres maladies rares labellisés

Le mois dernier a eu lieu la Journée internationale des maladies rares. L’occasion pour le CHU de Saint-Etienne d’annoncer la labellisation pour cinq ans de quarante centres d’expertise, tous dédiés à la prise en charge de ces pathologies. Une décision ouvrant la voie à de nouvelles perspectives en termes de prise en charge et de suivi des patients.

Au CHU de Nîmes, on veille à la qualité du sommeil

Ce mois de mars a été marqué par la 24e Journée internationale du sommeil, encadrée au CHU de Nîmes par le service des Troubles du Sommeil et Acupuncture et l’Institut national du Sommeil et de la Vigilance (INSV). L’occasion pour ces deux acteurs de revenir sur les gestes simples à mettre en place pour favoriser un bon sommeil, notamment l’activité physique.