Prothèse de genou, le « smartpistolet » façonne l’os en décuplant ses performances, une exclusivité lyonnaise

James Bond n'aurait pas renié un tel accessoire mais cette arme du futur n'est rien d'autre qu'un "smartpistolet" d'une précision extrême utilisé en orthopédie par les chirurgie lyonnais. Le petit robot sculpteur imaginé aux USA, collabore efficacement avec le service de chirurgie orthopédique de l’hôpital de la Croix Rousse (Hospices Civils de Lyon) pour rendre l’intervention la moins invasive possible. Le système Navio®* enlève la part d’aléatoire de la main de l’opérateur, il augmente les performances et la précision chirurgicales, minimise les incisions, réduit la cicatrice du patient et accélère sa récupération.
James Bond n’aurait pas renié un tel accessoire mais cette arme du futur n’est rien d’autre qu’un "smartpistolet" d’une précision extrême utilisé en orthopédie par les chirurgie lyonnais.  Le petit robot sculpteur imaginé aux USA, collabore efficacement avec le service de chirurgie orthopédique de l’hôpital de la Croix Rousse (Hospices Civils de Lyon) pour rendre l’intervention la moins invasive possible.  Le système Navio®* enlève la part d’aléatoire de la main de l’opérateur, il augmente les performances et la précision chirurgicales, minimise les incisions, réduit la cicatrice du patient et accélère sa récupération. 
Le chirurgien reste bien sur le cerveau de l’opération. Au bloc, avec la machine, il élabore une carte du genou en trois dimensions pour planifier la chirurgie de façon dynamique. La zone où le robot devra retirer l’arthrose de l’os pour laisser place à la prothèse est précisément délimitée. Une fois les données calculées, le chirurgien se saisit d’un outil aux allures de pistolet qui va fraiser l’os en fonction des paramétrages pré établis. Il a toute liberté de mouvement mais le système robotique rétracte, par sécurité, la fraise quand elle se situe hors de la zone planifiée. En général les mains du chirurgien ne bougent pas. Le médecin se contente de vérifier que son assistant mécanique suit bien les indications programmées en amont. Quand le robot a retiré toute l’arthrose du genou, le chirurgien reprend les commandes pour les finitions et la pose de la prothèse.
Le « smartpistolet » de l’avenir
D’allure futuriste voire "jamesbondiste", le smartpistolet s’adapte à toutes les prothèses, elle ne pose, pour le moment que des prothèses partielles de genou. Elle tiendra de plus en plus de place au bloc puisqu’elle est appelée à poser prochainement des prothèses totales de genou et dans un 2ème temps des prothèses de hanche.
*Smith Nephew®
Pour en savoir plus, découvrir la vidéo sur https://www.facebook.com/TLMLyon/videos/1420511981321108/

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