En visite sur le site du futur cancéropôle, le 20 mars 2007 , Xavier Bertrand, ministre de la santé et des solidarités, s’est déclaré favorable à l’installation d’une « d’une chaîne de radiothérapie innovante et exemplaire » comprenant un équipement de protonthérapie.
Selon Xavier Bertrand, le chantier du cancéropôle de Toulouse est le projet le plus abouti du plan cancer.
Avec ce nouvel équipement, Toulouse deviendrait le troisième centre de protonthérapie de France, après l’Institut Curie à Orsay et le Centre Antoine Lacassagne de Nice.
Apport de la protonthérapie dans le traitement des cancers
La protonthérapie a pour avantages une très faible dispersion latérale du faisceau d’irradiation, du fait de la diffusion limitée des protons et un dépôt d’énergie sous forme d’un pic dont la profondeur est parfaitement contrôlable. Ces caractéristiques autorisent une adaptation très précise, en trois dimensions, de la distribution de la dose au volume cible. On peut ainsi augmenter les doses délivrées à la cible tout en diminuant l’irradiation des tissus voisins sains, évitant les complications.
Cancéropôle : données repères
Implanté sur l’ancien site d’AZF de Langlade, l’établissement se définit à la fois hôpital du Cancéropôle de Toulouse et comme un centre de recherche et de soins dédié à la lutte contre le cancer.
Au total, 1 200 professionnels de santé viendront travailler dans ce nouvel établissement à taille humaine de 60 000 m² comprenant de 312 lits et places. L’opération estimée à 300 millions d’euros bénéficie d’un financement national.
Calendrier du projet
– juillet 2007 : choix de l’équipe de conception du bâtiment
– mars 2008 : fin de la dépollution du terrain d’assiette de la « Clinique Universitaire du Cancer »
– septembre 2008 : début des travaux de construction
– fin 2011 : fin des travaux de construction