Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Qualité : Améliorer le séjour des prématurés et des personnes âgées

Le prix qualité du CHU de Montpellier récompense les équipes qui engagent une action pour optimiser la qualité des soins, de l'accueil et du confort du patient. Cette année les âges extrêmes de la vie sont concernés avec deux 1er prix ex aequo : le programme NICAP « Soins individualisés centrés sur la famille et le soutien du développement neuro-comportemental des grands prématurés » et l'évaluation systématique de la douleur chez les personnes âgées. Ces projets ont reçu un crédit de 38 000 euros chacun.

Le prix qualité du CHU de Montpellier récompense les équipes qui engagent une action pour optimiser la qualité des soins, de l’accueil et du confort du patient. Cette année les âges extrêmes de la vie sont concernés avec deux 1er prix ex aequo : le programme NICAP « Soins individualisés centrés sur la famille et le soutien du développement neuro-comportemental des grands prématurés » et l’évaluation systématique de la douleur chez les personnes âgées. Ces projets ont reçu un crédit de 38 000 euros chacun.

Le programme Nidcap présenté par le Pr Cambonie et Madame Chillault porté par le Pr Cambonie et Mme Chillault
Devant l’évolution technique des réanimations d’enfants nés de plus en plus tôt, le service de néonatalogie du CHRU de Montpellier a choisi le programme Nidcap depuis décembre 2007 pour augmenter la qualité des soins, et améliorer le pronostic neuro-développemental des prématurissimes. C’est un programme de soutien du développement de l’enfant prématuré à l’aide d’observations du comportement, de l’édition de recommandations précises et d’une participation parentale active, associées à la mise en place de soins individualisés.
L’implantation du Nidcap, commencée en 2001, s’apparente à un programme qualité avec une analyse objective de la situation de départ en terme de qualité de l’environnement et de soins, régulièrement mise à jour, ainsi que l’utilisation de grilles d’observation scientifiquement validées. Ces indicateurs de suivi ont permis de constater la progression dans la qualité des soins, ceci grâce à l’investissement des équipes : médicales, paramédicales, de l’administration hospitalière et de la formation continue.
Ce travail, initié au CHU de Brest, a nécessité une réflexion collégiale de dimension régionale ; cette avancée a vocation à être reprise dans les autres régions françaises.

La Douleur du sujet âgé : la repérer, l’évaluer pour mieux la prendre en charge démarché engagée par le Dr Léglise du Pôle Naissance et Pathologie de la femme Mme Vercruysse
La prise en charge de la douleur, priorité nationale de santé publique constitue depuis l’année 2000 l’un des axes prioritaires du projet médical du pôle de gérontologie. Les 3 objectifs actuels sont l’évaluation systématique de la douleur à l’entrée, la traçabilité de l’évaluation et la traçabilité du traitement. Sous l’égide d’un praticien gériatre algologue, un groupe pluri professionnel d’une vingtaine de soignants volontaires a été constitué. Il a permis la réalisation de démarches qualité sur la prévention et l’évaluation systématique de la douleur du sujet âgé hospitalisé au travers notamment de formations, d’informations, d’enquêtes annuelles, de films, de posters
Un algorithme décisionnel intégrant 3 échelles d’évaluation et un outil de traçabilité ont été réalisés et mis en place dans toutes les unités de gériatrie sous la responsabilité des binômes référents dans l’objectif de systématiser l’évaluation et la ré-évaluation de la douleur. Cette nouvelle pratique, mise en place depuis avril 2008, fait l’objet d’un suivi quantitatif et qualitatif régulier. Les résultats montrent une amélioration des pratiques.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.

Un patient Parkinsonien entreprend le tour du monde à la voile 

Le 10 septembre dernier a retenti le “top départ” des quatorze monocoques participant à l’Ocean Globe Race 2023, une course à voile en équipage autour du monde. A bord du voilier Neptune, deux personnages : le Dr Tanneguy Raffray, ophtalmologue à la retraite, et Bertrand Delhom, ancien moniteur de voile atteint de la maladie de Parkinson. Leur aventure, jalonnée de nombreux défis, est suivie de près par plusieurs professionnels de santé du CHU de Rennes, dont l’avis est à entendre dans le podcast “Qui ose vivra !”