Paraplégiques, hémiplégiques ou traumatisés crâniens, les personnes handicapées suite à un AVC ou un accident de la route doivent réapprendre à vivre, retrouver leur autonomie et leur mobilité. A l’hôpital Henry Gabrielle, la réadaptation à la conduite automobile est à la fois une nécessité et une thérapie. Chaque année, plus de 200 personnes fréquentent l’auto-école de l’hôpital et 30 passent leur permis.
Ouverte à tous les patients qui suivent un programme de rééducation à Henry Gabrielle, l’école de conduite existe depuis la création de l’établissement. La plupart des élèves sont des blessés médullaires souffrant de lésions de la moelle épinière entraînant un handicap moteur, mais aussi des personnes paraplégiques, hémiplégiques, traumatisés crâniens ou encore atteintes de maladies
neurodégénératives (principalement la Sclérose en plaques, Charcot-Marie-Tooth…)
Les cours de conduite font partie intégrante du programme de soin et du retour à la vie normale. Les médecins donnent le feu vert et le programme commence, adapté à chaque personnalité et à chaque handicap. Le moniteur, recruté par les Hospices Civils de Lyon, dispose d’un véhicule-école entièrement modulable, avec un poste de conduite aménagé, équipé avec des dispositifs amovibles palliant les différentes incapacités. Ainsi, un patient paralysé des membres inférieurs pourra piloter le véhicule uniquement avec les mains.
Les cours ainsi que le coût du permis de conduire sont pris en charge par l’hôpital, pendant le séjour hospitalier du patient.
L’Occitanie, laboratoire de déploiement d’un vaste programme de prévention contre la perte d’autonomie
Le CHU de Toulouse et son gérontopôle ont publié dans la revue Lancet Healthy Longevity une étude révélant leur stratégie pour développer à grande échelle le programme de prévention de la perte d’autonomie de l’OMS, “INSPIRE ICOPE-CARE”.