Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Recherche : Saint-Etienne a le vent en poupe

Avec 11 projets retenus par les programmes nationaux de recherche appliquée en santé -soit un taux de succès de 43% sur l'ensemble des projets soumis sur la période 2013/2016-, le CHU de Saint-Étienne se classe 1er au palmarès national des établissements de santé les plus performants.
Avec 11 projets retenus par les programmes nationaux de recherche appliquée en santé  -soit un taux de succès de 43% sur l’ensemble des projets soumis sur la période 2013/2016-, le CHU de Saint-Étienne se classe 1er au palmarès national des établissements de santé les plus performants.

Selon une étude de la Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS)
, qui organise chaque année les principaux appels à projets en matière de recherche en santé, le CHU de Saint-Étienne arrive en tête des établissements de santé avec un ratio de sélection de 43% (projets déposés / sur projets retenus). Le CHU de Saint-Étienne se situe bien au-dessus de la moyenne nationale (23%) des établissements de santé ayant candidaté avec plus de 5 lettres d’intention sur 4 ans. Le CHU de Saint-Étienne est même le premier établissement de France, et affiche systématiquement des résultats supérieurs à la moyenne au regard de ses effectifs.

11 projets retenus en quatre ans : Saint-Etienne reconnu nationalement pour la qualité de sa recherche clinique

Ce n’est pas moins de 6 PHRC-N et 1 PHRC-N Cancer, 2 PHRIP, 1 PREPS et 1 PRME qu’ont remporté les équipes médicales et soignantes du CHU. 

L’étude de la DGOS portait sur les projets déposés et sélectionnés entre 2013 et 2016 dans le cadre des quatre programmes pilotés par le ministère de la santé : 
– Programme Hospitalier de Recherche Clinique National (PHRC-N) 
– Programme de Recherche sur la Performance du Système de Soins (PREPS) 
– Programme de Recherche Médico-Économique (PRME) 
– Programme  Hospitalier de Recherche Infirmière et Paramédicale (PHRIP).
Le CHU de Saint-Étienne (CHU -SE) participe pleinement à la dynamique de recherche des CHU à travers ses 4 axes de recherche hospitalo-universitaires (neuro-ostéo-locomoteur ; cardio-vasculaire et hémostase ; immunologie-infectiologie-greffe ; cancer) et via son implication dans le réseau INNOVTE, référence européenne sur la maladie veineuse thromboembolique.

En 10 ans, la production scientifique du CHU-SE a progressé de 89%, passant de 241 publications en 2006 à 456 en 2015. Sur la même période, la participation du CHU-SE à la production scientifique totale des CHU a augmenté de 47%. Cette évolution témoigne d’une dynamique d’excellence au service des patients, dynamique confirmée d’année en année dans les succès décrochés aux appels à projets nationaux, inter-régionaux et territoriaux. 

Les CHU, des acteurs majeurs de la recherche clinique française

Les centres hospitaliers universitaires sont les premiers acteurs de la recherche biomédicale en France, au regard du volume de publications d’après une étude du CNCR de juillet dernier (Comité national de coordination de la recherche). Le CNCR souligne l’accroissement à la fois en volume de la production scientifique hospitalo-universitaire (+35 % entre 2006 et 2015) et en qualité : l’indice d’impact ayant augmenté de plus de la moitié, passant de 1 (la moyenne mondiale) à 1,5.

Au total, les CHU contribuent par leurs publications à 30 % de la production française en sciences médicales et de la santé et totalisent 45 % des citations.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Violences : fin de l’omerta à l’hôpital

La semaine dernière, la Conférence des Doyens de facultés de médecine a publié un communiqué de presse co-signé avec l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (APHP), annonçant un engagement commun dans la lutte contre les violences au travail. Une déclaration qui fait suite aux récentes accusations de violences morales et sexuelles de Karine Lacombe à l’encontre du médecin urgentiste Patrick Pelloux.

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.