Recherche : une coopération à l’échelle de 3 départements et de 3 GHT

Les trois groupements hospitaliers de territoire du Maine-et-Loire, de Sarthe et de Mayenne ont décidé de rassembler leurs forces autour de la recherche clinique. Ils viennent de créer une Délégation à la recherche clinique et à l’innovation (DRCI) interdépartementale. Cette « maison de la recherche », commune à tous les établissements, sera coordonnée par le CHU d’Angers.
Les trois groupements hospitaliers de territoire du Maine-et-Loire, de Sarthe et de Mayenne rassemblent leurs forces autour de la recherche clinique. Pour donner plus d’ampleur et d’impact à cette activité phare, ils viennent de créer une Délégation à la recherche clinique et à l’innovation (DRCI) interdépartementale. Cette « maison de la recherche », commune à tous les établissements, sera coordonnée par le CHU d’Angers.
La DRCI rassemble autour du CHU angevin, les centres hospitaliers du Mans -qui dispose d’un Centre de recherche clinique labellisé-, de Laval, de Cholet et le Cesame (Centre de santé mentale angevin). Elle animera, pour les trois GHT, les missions hospitalo-universitaires de recherche à savoir le développement de la recherche biomédicale et notamment clinique, l’évaluation des produits et technologies biomédicales, le transfert des technologies de recherche vers le diagnostic et le traitement de pathologies, la diffusion des connaissances issues de la recherche et le développement de la recherche paramédicale.
La future maison de la recherche interdépartementale sera au service de tous les investigateurs et favorisera les collaborations entre cliniciens et chercheurs. Elle mettra à leur disposition l’expertise et les ressources adaptées, en particulier l’aide à la gestion des données, à la méthodologie et aux biostatistiques. Les activités de gestion, de promotion, de mise en place de partenariats et de valorisation des projets de recherche font également partie des domaines pour lesquels des moyens communs seront proposés.
Pour les accompagner dans cette organisation très attendue par tous de l’activité de recherche à l’échelle de l’hémi-région des Pays de la Loire, les trois GHT ont sollicité le soutien de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS).
Ce dispositif original a bénéficié de la dynamique initiée par HUGO* et de l’implication de Yann Bubien, alors Directeur général du CHU d’Angers et premier administrateur du Groupement.
* HUGO = Hôpitaux Universitaires du Grand Ouest

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Pour les CHU, le spectre de l’impasse financière

Dans un communiqué rendu public ce lundi 2 octobre, la Conférence des Directeurs Généraux de CHU s’alarme de la mauvaise situation financière des CHU français, imputable selon elle aux surcoûts en termes de ressources humaines et aux effets de l’inflation. Et redoute une dégradation rapide si l’Etat ne fait rien.

A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques

Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.

Dossier : l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC)

L’Accident Vasculaire Cérébral touche 150 000 personnes par an. Responsable de 110 000 hospitalisations selon le ministère de la santé, cet arrêt soudain de la circulation sanguin à l’intérieur du cerveau représente la troisième cause de décès chez l’homme et deuxième chez la femme, soit au total 30 000 décès par an. En France, plus de 500 000 Français vivent avec des séquelles suite à un AVC.

AVC : la promesse d’une prise en charge en moins de dix minutes

Les conséquences d’un Accident Cardiovasculaire (AVC) peuvent être lourdes, voire fatales. Première cause de dépendance et troisième cause de mortalité en France, cette pathologie due à une mauvaise irrigation du cerveau fait de plus en plus de victimes. Face à cette réalité alarmante, le CHU de Montpellier a annoncé fin août la mise en place d’un nouveau plateau technique offrant aux patients un parcours de soins optimisé. Et de promettre désormais une “prise en charge en neuf minutes”.

Coup d’oeil sur le métier d’infirmière formatrice

Isabelle Teurlay-Nicot est infirmière formatrice auprès des aides-soignants à l’IMS (Institut des Métiers de la Santé) du CHU de Bordeaux. Un métier qui ne se limite pas seulement à la notion d’apprentissage. En juillet dernier, elle a accepté de revenir sur cette profession ou se mêlent expertise médicale et pédagogie.