– 25 % d’ici 2024 ! Le Pr Céline Pulcini, CHRU de Nancy, nommée cheffe de projet national à l’antibiorésistance par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, organise la réduction de la consommation d’antibiotiques en France. Elle pilote la lutte contre l’antibiorésistance aux côtés du Pr Jérôme Salomon, Directeur général de la santé. Elle succède au Pr Christian Brun-Buisson, délégué ministériel à l’antibiorésistance, dont la mission a pris fin en novembre 2018.
Docteur en Médecine, Céline Pulcini est professeur des universités – praticien hospitalier, infectiologue au sein du Service de Maladies Infectieuses et Tropicales du CHRU de Nancy. Elle coordonne l’axe interdisciplinaire ANTIBIOVAC qui mène des projets de recherche sur le bon usage des antibiotiques et les pratiques vaccinales, l’objectif étant de prévenir l’émergence de la résistance bactérienne aux antibiotiques. Elle intervient au sein de l’unité de recherche en santé publique de l’Université de Lorraine, avec le Pr Nathalie THILLY
Le Pr Pulcini a été expert pour le Plan National Antibiotiques du Ministère de la Santé ainsi que pour la préparation du rapport Carlet-le Coz dont est issue la feuille de route actuelle pour la maîtrise de l’antibiorésistance. Référente pour le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) et pour l’OMS, elle préside ESGAP, le groupe de travail européen de l’ESCMID (société européenne de Microbiologie et Maladies Infectieuses) sur le bon usage des antibiotiques. Elle est également membre du conseil d’administration de la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française. Elle a reçu en 2017 le prix du Meilleur jeune chercheur de la société européenne de Microbiologie et Maladies Infectieuses.
Première greffe française de larynx : récit d’une performance lyonnaise
Pour la première fois en France, un larynx a été greffé sur une femme les 2 et 3 septembre dernier. Deux mois et demi après cette opération spectaculaire qui a mobilisé douze chirurgiens issus des Hospices Civils de Lyon et autres CHU français durant vingt-sept heures, le CHU lyonnais communique sur le sujet. Quant à la patiente âgée de 49 ans, elle pourrait retrouver durablement l’usage de la parole vingt ans après l’avoir perdue.