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Rennes : des comptes certifiés sans réserve

L'établissement breton, dont le budget 2016 consolidé s’élève à 725 M€, a vu ses comptes annuels certifiés sans réserve avec un excèdent structurel (hors éléments conjoncturels et exceptionnels) de 1,7 millions d’euros et un résultat net comptable de 21,7 millions d’euros.

L’établissement breton, dont le budget 2016 consolidé s’élève à 725 M€, a vu ses comptes annuels certifiés sans réserve avec un excèdent structurel (hors éléments conjoncturels et exceptionnels) de 1,7 millions d’euros et un résultat net comptable de 21,7 millions d’euros.
Une situation financière saine
En dépit d’un contexte difficile dû à la baisse des tarifs depuis plusieurs exercices consécutifs et suite aux corrections liées à la certification des comptes et aux opérations de cession de patrimoine, le CHU de Rennes présente une situation financière saine. Les réserves techniques émises par le Commissaire aux comptes sur les comptes 2015 du CHU portaient sur les immobilisations et le patrimoine immobilier historique du CHU de Rennes. Elles ont été levées "grâce au travail collectif et considérable des différentes équipes pendant plusieurs mois", a indiqué le CHU.
Ces résultats lui permettent aujourd’hui de couvrir ses amortissements, ses frais financiers et de dégager les ressources nécessaires au financement de ses investissements courants.
Prêt pour des travaux de modernisation
Le CHU présente par ailleurs des ratios d’endettement proches des seuils réglementaires lui permettant d’envisager la modernisation et le regroupement, sur un site unique à Pontchaillou, de l’ensemble de ses activités de médecine, de chirurgie et d’obstétrique (MCO), projet en cours d’instruction au Comité interministériel de performance et de la modernisation de l’offre de soins (COPERMO).
Il s’agit de mettre fin à la situation de vétusté de nombreux bâtiments du CHU (73% de vétusté), de préserver un CHU à la pointe de la recherche et à l’avant-garde des techniques médicales, de le conforter dans son rôle de référence régionale, au service de tous les acteurs de santé bretons, d’offrir une meilleure qualité hôtelière et deprise en charge à ses patients mais aussi de meilleures conditions de travail pour les professionnels.
Hausse d’activité et progression de l’ambulatoire
L’année 2016 a été marquée par une hausse de l’activité en volume de +2,4% par rapport à 2015. Cette hausse est particulièrement marquée sur la part d’activité ambulatoire qui représente 48,4% des activités du CHU. Elle témoigne d’une activité en hospitalisation de jour très dynamique tant en chirurgie (+9,6%) qu’en médecine (+4,7%). L’établissement est au premier rang des CHU pour l’activité ambulatoire en chirurgie, rapporté à son case mix.
Entre autres actes innovants, le CHU a notamment réalisé une première prothèse de hanche en ambulatoire en octobre 2016. Depuis cette date à fin mars 2017, 16 prothèses de hanches (dont 10 sur les 3 premiers mois de 2017) ont été effectuées sur ce mode. Son objectif sur 2017 est d’en réaliser de 20 à 25.
A l’étude : la chirurgie des hernies discales en ambulatoire
La chirurgie de rachis cervicaux par voie antérieure a démarré à titre expérimental en 2016 (6 interventions en ambulatoire) et montera en charge de façon progressive. Cette pratique ambulatoire est exceptionnelle au niveau français.
Les premières néphrectomies partielles en ambulatoire ont été réalisées début 2017 grâce à un travail pluridisciplinaire et une prise en charge pointue alliant expertise chirurgicale, robot et anesthésie sur mesure en évitant les produits à base de morphine.
Une réflexion, par ailleurs, est en cours pour pratiquer des hernies discales simples neurochirurgicales en ambulatoire. En médecine, la part des séjours ambulatoires s’élève désormais à 33,8%.

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