1er CHU de France à s’équiper du "da Vinci XI" avec double console et simulateur, Nantes remplace son modèle S (2008) par le dernier né des robots chirurgicaux. Avec ce nouvel investissement de 2,6 M€, le CHU de Nantes marque sa volonté de poursuivre sa lancée dans l’innovation et d’apporter aux patients tous les bienfaits d’une chirurgie mini-invasive.
1er CHU de France à s’équiper du "da Vinci XI" avec double console et simulateur, Nantes remplace son modèle S (2008) par le dernier né des robots chirurgicaux. Avec ce nouvel investissement de 2,6 M€, le CHU de Nantes marque sa volonté de poursuivre sa lancée dans l’innovation et d’apporter aux patients tous les bienfaits d’une chirurgie mini-invasive. Aujourd’hui, la chirurgie robot assistée se décline en plusieurs disciplines : urologie, chirurgie digestive, gynécologie, ORL, chirurgie infantile viscérale… Au total les équipes nantaises comptabilisent plus de 1 200 chirurgies robot assistées, une activité multipliée par 4 en 8 ans.
Les atouts de la chirurgie robotique
Le chirurgien apprécie le confort, une vision en 3D, une précision du geste opératoire et une meilleure ergonomie de travail.
Le patient se réjouit de bénéficier d’une chirurgie moins invasive seulement quelques mini-incisions, moins hémorragique et moins douloureuse, avec à la clé un temps de récupération très bref et un retour plus rapide son domicile.
Le robot est installé au sein du nouveau plateau technique médico-chirurgical (PTMC) de l’Hôtel-Dieu, dans une salle dédiée qui se situe au cœur des blocs pour une utilisation pluridisciplinaire.
La formation des futurs chirurgiens
Ce projet s’inscrit en lien avec l’école de chirurgie et de pratiques interventionnelles de Nantes créée le 1er octobre 2014 par la signature d’une convention-cadre avec le CHU de Nantes, l’Inserm et la faculté de médecine de l’université de Nantes. Un des objectifs de cette école est de permettre aux personnels médicaux et paramédicaux de s’exercer et de se perfectionner à des gestes et techniques ainsi qu’à l’utilisation de nouveaux instruments avant de pratiquer sur l’homme.
Ce robot attirera les jeunes chirurgiens et assure la présence de spécialités dont l’implantation est conditionnée à la mise à disposition d’un robot.
L’objectif est de créer à terme un centre régional de formation et de recherche en chirurgie robotique à Nantes répondant à trois objectifs :
•Une offre de soins attractive pour le patient ;
•Un apprentissage innovant pour les jeunes chirurgiens avec sa double console et son simulateur ;
•La réalisation de projets de recherche en robotique.
La recherche en chirurgie robotique
Les équipes du CHU de Nantes participent aux travaux en chirurgie robotique avec des protocoles de recherche clinique aboutissant à des publications et communications nationales et internationales. Une collaboration avec l’Ecole centrale de Nantes est également en cours afin de travailler sur un axe d’ingénierie et santé en robotique médicale.
Chiffres clés
Nombre de robots en France (mai 2016) : 94 dont 6 en région Pays de la Loire et 4 en région Bretagne.
Robot version XI, double console, simulateur Coût global : 2 636 160 € TTC Financement CHU : 1 736 160 € TTC Financement de la Région Pays de la Loire dans le cadre de la recherche et la formation : 600 000 € TTC Reprise de l’ancien robot : 300 000 € TTC
Nombre total d’interventions chirurgicales robotisées par disciplines du 02/2008 au 15/05/2016
Le robot da Vinci XI avec double console et simulateur
La dernière génération du robot da Vinci comprenant 3 éléments : le chariot patient avec « bras » arrimés où sont articulés les instruments, la colonne comprenant l’ensemble de la vidéo, et la console qui est le « poste de pilotage » des instruments par le chirurgien.
La version XI comprend un format « auto-école » avec 2 consoles pour l’apprentissage de la robotique et un contrôle de l’enseignant sur l’enseigné. Elle est aussi équipée d’un simulateur pour apprendre le fonctionnement de la machine et réaliser en virtuel des interventions afin de réduire la courbe d’apprentissage. Il s’agit d’un appareil qui se fixe sur la console du robot.
La fluorescence permet grâce à une optique spécifique et un produit injecté en intra-veineux de mieux déterminer la vascularisation d’un organe et ainsi mieux détecter la vascularisation et les tumeurs.
Nouvelle instrumentation
Avec les nouveaux outils de coagulation (vessel-sealer) moins traumatisants pour les tissus, les pinces d’agrafage mécaniques en particulier pour la chirurgie digestive, permettent de réaliser des gestes plus complexes avec plus de sécurité.
Demain le mono-trocart
Bientôt tous les instruments seront introduits par un seul orifice dans le patient ce qui réduira le nombre et la taille des incisions.
Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.
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Les conséquences d’un Accident Cardiovasculaire (AVC) peuvent être lourdes, voire fatales. Première cause de dépendance et troisième cause de mortalité en France, cette pathologie due à une mauvaise irrigation du cerveau fait de plus en plus de victimes. Face à cette réalité alarmante, le CHU de Montpellier a annoncé fin août la mise en place d’un nouveau plateau technique offrant aux patients un parcours de soins optimisé. Et de promettre désormais une “prise en charge en neuf minutes”.
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