ROSA fait son entrée au bloc du CHU Hôpitaux de Rouen

Le robot ROSA, robot et système d’assistance à la neurochirurgie, vient d’être inauguré officiellement au CHU-Hôpitaux de Rouen. Intégré à une salle high-tech, ce dispositif de haute technologie permet de sécuriser et fiabiliser les opérations en améliorant la précision des gestes chirurgicaux. Avec cette acquisition, le CHU de Rouen rejoint le club élitiste des 10 centres français équipés de ce système innovant. Cet équipement ultra moderne a été financé avec le soutien de la Métropole Rouen Normandie et de la Région Normandie.
Le robot ROSA, robot et système d’assistance à la neurochirurgie, vient d’être inauguré officiellement au CHU-Hôpitaux de Rouen. Intégré à une salle high-tech, ce dispositif de haute technologie permet de sécuriser et fiabiliser les opérations en améliorant la précision des gestes chirurgicaux. Avec cette acquisition, le CHU de Rouen rejoint le club élitiste des 10 centres français équipés de ce système innovant. Cet équipement ultra moderne a été financé avec le soutien de la Métropole Rouen Normandie et de la Région Normandie.
Muni d’un bras articulé robotisé, Rosa assiste le neurochirurgien dans l’exécution de gestes chirurgicaux exigeant un niveau de précision très élevé sans modifier le protocole opératoire classique de l’opérateur. Concrètement, Rosa peut être utilisé pour réaliser des biopsies cérébrales (afin d’obtenir des prélèvements de tissu cérébral pour le diagnostic de tumeur par exemple), guider un endoscope dans le cerveau ou encore pour la mise en place d’électrodes intracérébrales.

Comme un GPS pour le cerveau, ce dispositif facilite et fiabilise l’implantation d’électrodes utilisées aussi bien dans un but thérapeutique comme pour le traitement chirurgical de la maladie de Parkinson ou dans un but diagnostic chez des patients souffrants d’une épilepsie sévère résistante au traitement médical. Cet équipement qui apporte un niveau de sécurité supplémentaire lors des interventions réduit la durée opératoire et offre au patient un plus grand confort. Ce robot neurochirurgical est installé dans une salle high-tech équipée d’une station multimédia. Reliée à une caméra intégrée au dispositif d’éclairage de la salle, cette unité est aussi connectée au système d’imagerie de l’hôpital ou aux autres équipements de la salle.

Un arsenal technologique 
En plus de Rosa, la salle high tech est dotée d’un microscope opératoire de dernière génération, d’un scanner per-opératoire 3D (O’Arm), un système de neuronavigation et des outils d’enregistrement électrophysiologique. C’est l’utilisation combinée des différents outils qui permet de contrôler la qualité et la précision du geste opératoire en diminuant le taux de complication. Connecté au Medical Training Center*, ce bloc opératoire intégré, équipé d’outils technologiques ultra-performants, facilitera l’enseignement dispensé aux étudiants en médecine et aux médecins visiteurs dans le cadre des programmes de formation innovants organisés par le CHU de Rouen.
Les soutiens de la Métropole Rouen Normandie et de la Région
Le soutien financier de la Métropole à hauteur de 250 000 € à la création du nouveau système d’assistance à la neurochirurgie s’inscrit dans une collaboration plus large, formalisée par la convention conclue entre le CHU de Rouen et la Métropole le 7 juillet 2016
Cet outil permettra de renforcer les partenariats existant entre la Métropole Rouen Normandie et le CHU de Rouen, acteur institutionnel majeur du territoire autour d’objectifs partagés en matière de mobilité, d’excellence scientifique et de service public, d’attractivité et de rayonnement du territoire. La Métropole participe ainsi au financement de projets d’innovation et investissements biomédicaux d’importance tels que la plateforme de stéréotaxie ou le Médical Training Center (MTC).
La Région Normandie investit 250 000 euros dans cet équipement de pointe
"Cet engagement montre, s’il en était besoin, toute l’importance que cette collectivité territoriale accorde aux équipements médicaux et de recherche de haute technologie. Le robot Rosa représente une avancée très importante pour la prise en charge et le traitement des patients dans le domaine de la neurochirurgie. Ce matériel de pointe contribue à promouvoir l’attractivité et le rayonnement du pôle hospitalo– universitaire. La Région continuera d’investir pour que la Normandie soit connue et reconnue pour l’excellence de ses équipements médicaux et du corps médical sans lequel rien ne serait possible " a déclaré Hervé Morin, Président de la Normandie. 
*Centre de simulation en santé et d’entrainement aux techniques biomédicales

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Dossier : L’obésité

Elle concerne 17% des adultes en France, a des origines multiples et peut entraîner de nombreuses complications – cardiovasculaires, hépatiques, rénales, respiratoires, dermatologiques, cancers, diabète – : cette maladie, c’est l’obésité. Alors que la journée mondiale le l’obésité a eu lieu le le 4 mars, la rédaction a souhaité lui consacrer un dossier.

CHU de la Réunion, se préparer au cyclone

Au cours de la nuit du 20 au 21 février dernier, l’île de la Réunion a évité le choc qu’aurait pu causer le cyclone baptisé Freddy, finalement passé à environ 190 km de ses côtes. Face à l’alerte orange, le CHU de la Réunion a lancé son plan cyclone pour anticiper les conséquences d’une potentielle catastrophe. Retour sur les mesures mises en place.

MARADJA, une décennie à accompagner les jeunes atteints de cancers

En France, environ neuf cent adolescents (15-18 ans) et mille quatre cent jeunes adultes (18-25 ans) sont touchés chaque année par le cancer. Au CHU de Bordeaux, un lieu particulier leur est destiné, MARADJA (Maison Aquitaine Ressources pour Adolescents et Jeunes Adultes), qui fête ses dix ans. Nous y avons rencontré Lucile Auguin, traitée à vingt-trois ans pour une leucémie aiguë.

Lactarium Raymond Fourcade, la page se tourne à Bordeaux

Le 5 décembre dernier, sur le site de l’hôpital Haut-Lévêque (Pessac), était posée la première pierre du futur Lactarium Raymond Fourcade. Le projet qui sera livré l’an prochain, 1200 m2 de bâti neuf doté d’équipements dernier cri, doit venir “conforter la place du CHU de Bordeaux comme le plus important lactarium au niveau national” ; et prendre le relais de l’actuel site de production basé à Marmande (Lot-et-Garonne), en fonctionnement depuis près d’un demi-siècle et que le CHU avait acquis en 2012.