Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Semaine d’information et de sensibilisation sur les cancers

Plus de 3 000 personnes ont été suivies pour un cancer au CHU de Clermont-Ferrand en 2012. Fort de son expertise et soucieux de remplir sa mission d'information du public, le CHU organise une semaine d’information et de sensibilisation sur les cancers, du 14 au 18 octobre. Au programme, numéro vert, exposition et conférences...

Plus de 3 000 personnes ont été suivies pour un cancer au CHU de Clermont-Ferrand en 2012. Fort de son expertise et soucieux de remplir sa mission d’information du public, le CHU organise une semaine d’information et de sensibilisation sur les cancers, du 14 au 18 octobre. Au programme, numéro vert, exposition et conférences…

En composant le 0 801 800 970, numéro vert « Info cancer urologique » mis spécialement en service durant la semaine, le public entrera en contact avec les urologues du CHU. A leur écoute, ces spécialistes répondront à toutes leurs questions concernant les cancer des reins, de la vessie, de la prostate, des organes génitaux masculins.

L’exposition de posters présentera l’activité de cancérologie des différents services de soins de l’hôpital, à découvrir dans les halls du CHU Gabriel-Montpied et du CHU Estaing.
Conférences grand public
« Cancers dermatologiques de la tête et du cou ». Au cours de leurs interventions, les Prs Isabelle Bathélemy (service de Chirurgie Maxillo-faciale) et Michel d’Incan (service de Dermatologie) expliqueront les traitements préconisés contre les cancers de la peau de l’extrémité cervico-céphalique, parmi lesquels les carcinomes épidermoïdes, les carcinomes basocellulaires et les mélanomes. A suivre lundi 14 octobre au CHU Estaing
« Cancer de la prostate ». Les Prs Jean-Paul Boiteux et Laurent Guy rappelleront les spécificités de ce cancer fréquent mais a une évolution lente et longtemps asymptomatique  En 2011 en France,  le cancer de la prostate a touché 71 220 personnes  – le taux standardisé mondial  étant de 125,7 pour 100 000 habitants –  et entraîné 8 685 décès selon les estimations. L’incidence de ce cancer a été la plus forte au cours de ces 25 dernières années, sans doute en bonne partie du fait du vieillissement de la population et également d’un meilleur dépistage. L’âge est en effet le principal facteur de risque du cancer de la prostate. Mercredi 16 octobre à 18h30 – CHU Gabriel-Montpied.

Conférence réservée aux généralistes
Les médecins généralistes sont conviés à un exposé sur le thème « Controverses sur le dépistage du cancer de prostate » par les Prs Jean-Paul Boiteux et Laurent Guy. Le dépistage du cancer de prostate est discuté ces dernières années. Ce dépistage se fait par le toucher rectal et le dosage sanguin du marqueur spécifique de la prostate : le PSA. À l’heure actuelle, il n’existe pas de consensus permettant de conclure à la justification d’un dépistage systématique organisé du cancer de la prostate à l’échelle nationale. D’un côté, la découverte et l’utilisation du PSA (marqueur du cancer de la prostate) ont permis une amélioration de la prise en charge du cancer de prostate. Auparavant, il s’agissait surtout d’une pathologie de l’homme âgé, la maladie étant découverte à un stade tardif et incurable. Depuis l’utilisation du PSA, la maladie peut être diagnostiquée à un stade précoce, le cancer n’étant curable que lorsqu’il est confiné à la prostate. La mortalité a baissée aux USA où il y eu dépistage de masse de fait ; l’expérience de tous les jours montre en France une diminution des diagnostics tardifs et donc désespérés. D’un autre côté, incontestablement beaucoup de malades ont été traités pour des cancers qui ne les auraient pas tués (du fait de la lenteur de l’évolution et de pathologies concomitantes) ; cela ne serait pas grave si tous les traitements curatifs (chirurgie, radiothérapie etc.) ne comportaient une morbidité associée non négligeable. Le problème n’est donc pas tant le dépistage d’un cancer fréquent (et 2ème cause de mortalité chez l’homme !) ; le vrai défi est de savoir surveiller sans traiter les malades dont le cancer n’a pas de caractères de gravité sur la biopsie. Jeudi 17 octobre à 20h30, CHU Gabriel-Montpied
Au CHU de Clermont-Ferrand, tous les services ayant une activité de cancérologie au sein de l’établissement sont regroupés en une Fédération de cancérologie, qui comprend 14 services cliniques, auxquels s’ajoutent 10 services de soins de support (soins qui viennent en complément des soins spécifiques que sont la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie).

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.

Un patient Parkinsonien entreprend le tour du monde à la voile 

Le 10 septembre dernier a retenti le “top départ” des quatorze monocoques participant à l’Ocean Globe Race 2023, une course à voile en équipage autour du monde. A bord du voilier Neptune, deux personnages : le Dr Tanneguy Raffray, ophtalmologue à la retraite, et Bertrand Delhom, ancien moniteur de voile atteint de la maladie de Parkinson. Leur aventure, jalonnée de nombreux défis, est suivie de près par plusieurs professionnels de santé du CHU de Rennes, dont l’avis est à entendre dans le podcast “Qui ose vivra !”