Soins palliatifs à domicile : former les soignants pour former les aidants

« Faciliter le retour et le maintien à domicile de patients en soins palliatifs en formant les aidants aux gestes techniques que requièrent une alimentation et des soins complexes » Tel est l’enjeu du nouveau programme de formation distingué par le jury national de l’ANFH (Association Nationale de la Formation du personnel Hospitalier), le 18 juin 2014.

« Faciliter le retour et le maintien à domicile de patients en soins palliatifs en formant les aidants aux gestes techniques que requièrent une alimentation et des soins complexes » Tel est l’enjeu du nouveau programme de formation distingué par le jury national de l’ANFH (Association Nationale de la Formation du personnel Hospitalier), le 18 juin 2014. 
En France chaque année 300 000 personnes décèdent d’une pathologie qui relève de soins palliatifs mais seule une mince proportion de ces malades bénéficient de cette prise en charge sur mesure qui vise à soulager la douleur physique aussi bien que la souffrance psychique, tout en tenant compte de la dimension spirituelle et sociale de la personne malade et de son entourage.
Partant du principe que l’on retient mieux un enseignement quand les mises en situation sont contextualisées, ce programme original est basé sur des techniques pédagogiques actives avec reconstitution d’un domicile (SimULogis©).  L’enseignement est d’abord dispensé auprès des soignants qui à leur tour deviendront les formateurs des aidants.
Cette initiative est le fruit d’une collaboration initiée par le Centre de Pédagogie Active SimUSanté© entre l’équipe mobile de soins palliatifs du CHU Amiens Picardie pilotée par le Dr. Claire Josse, le Dr. Sébastien Moine de la Maison de Santé Pluri professionnelle de St Just en Chaussée et les réseaux de soins palliatifs du territoire de la Somme.
« Pratiques de soins palliatifs au domicile : le soignant et l’aidant face aux situations complexes » est une formation emblématique du CPA SimUSanté©  qui s’est donné pour priorité le développement du lien ville hôpital autour du malade, l’amélioration de la qualité de prise en charge des patients et le travail collaboratif interprofessionnel.
Le projet est piloté par Dr. Claire Josse (EMSP CHU Amiens Picardie), Dr. Sébastien Moine (Maison de Santé Pluri professionnelle de St Just en Chaussée), Dr. Maxime Gignon (Département de Santé Publique, CHU Amiens Picardie)

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Dossier : L’obésité

Elle concerne 17% des adultes en France, a des origines multiples et peut entraîner de nombreuses complications – cardiovasculaires, hépatiques, rénales, respiratoires, dermatologiques, cancers, diabète – : cette maladie, c’est l’obésité. Alors que la journée mondiale le l’obésité a eu lieu le le 4 mars, la rédaction a souhaité lui consacrer un dossier.

CHU de la Réunion, se préparer au cyclone

Au cours de la nuit du 20 au 21 février dernier, l’île de la Réunion a évité le choc qu’aurait pu causer le cyclone baptisé Freddy, finalement passé à environ 190 km de ses côtes. Face à l’alerte orange, le CHU de la Réunion a lancé son plan cyclone pour anticiper les conséquences d’une potentielle catastrophe. Retour sur les mesures mises en place.

MARADJA, une décennie à accompagner les jeunes atteints de cancers

En France, environ neuf cent adolescents (15-18 ans) et mille quatre cent jeunes adultes (18-25 ans) sont touchés chaque année par le cancer. Au CHU de Bordeaux, un lieu particulier leur est destiné, MARADJA (Maison Aquitaine Ressources pour Adolescents et Jeunes Adultes), qui fête ses dix ans. Nous y avons rencontré Lucile Auguin, traitée à vingt-trois ans pour une leucémie aiguë.

Lactarium Raymond Fourcade, la page se tourne à Bordeaux

Le 5 décembre dernier, sur le site de l’hôpital Haut-Lévêque (Pessac), était posée la première pierre du futur Lactarium Raymond Fourcade. Le projet qui sera livré l’an prochain, 1200 m2 de bâti neuf doté d’équipements dernier cri, doit venir “conforter la place du CHU de Bordeaux comme le plus important lactarium au niveau national” ; et prendre le relais de l’actuel site de production basé à Marmande (Lot-et-Garonne), en fonctionnement depuis près d’un demi-siècle et que le CHU avait acquis en 2012.