Soins palliatifs : le souci du bien-être du patient et de ses proches

Le service de Soins palliatifs du CHU de Saint-Etienne propose différents soins de support et de confort en complément des traitements médicamenteux : diététique, relaxation/sophrologie, balnéothérapie, ostéopathie (en partenariat avec l’école d’ostéopathie de Saint-Etienne) et … sonothérapie. Entre musicothérapie et relaxologie, la sonothérapie vise une relaxation profonde en utilisant une gamme d’accords.
Le service de Soins palliatifs du CHU de Saint-Etienne propose différents soins de support et de confort en complément des traitements médicamenteux : diététique, relaxation/sophrologie, balnéothérapie, ostéopathie (en partenariat avec l’école d’ostéopathie de Saint-Etienne) et … sonothérapie.  Entre musicothérapie et relaxologie, la sonothérapie vise une relaxation profonde en utilisant une gamme d’accords. 
Catherine Lefebvre, sonothérapeute intervient depuis 2011 auprès des patients en séance individuelle. Elle transmet aux patients des sensations agréables tant pour le corps que pour l’esprit, à travers des instruments aux sonorités douces, comme le carillon, le tambour de la mer (qui imite le son du ressac), le bâton de pluie, les bols chantants… Le ressenti du son peut induire un apaisement, une détente, une paix intérieure, un moment de calme et de sérénité. 
Les proches sont associés
Devant la curiosité et le questionnement des proches, l’équipe a instauré des séances à leur attention comprenant un temps de découverte pour une meilleure compréhension de la de cette technique du « Toucher par les Sons ». 
Le projet, validé par l’équipe médicale et paramédicale, est déployé depuis l’automne 2014. Les séances « entourage proche » ont lieu sur proposition de l’art-thérapeute après avis de l’équipe paramédicale. Elles se déroulent dans un lieu dédié et au « calme » pour favoriser la détente. 
L’enquête de satisfaction menée auprès de l’entourage montre des retours très positifs et conforte l’intérêt de cet accompagnement. Les participants expriment une diminution de divers symptômes liés au stress, comme la sensation de peur, l’estomac noué, l’anxiété, les tensions et l’énervement. L’humeur s’améliore également. 
L’initiative apaisante de Saint-Etienne revêt une résonance particulière dans le contexte actuel très polémique autour de la fin de vie.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Dossier : L’obésité

Elle concerne 17% des adultes en France, a des origines multiples et peut entraîner de nombreuses complications – cardiovasculaires, hépatiques, rénales, respiratoires, dermatologiques, cancers, diabète – : cette maladie, c’est l’obésité. Alors que la journée mondiale le l’obésité a eu lieu le le 4 mars, la rédaction a souhaité lui consacrer un dossier.

CHU de la Réunion, se préparer au cyclone

Au cours de la nuit du 20 au 21 février dernier, l’île de la Réunion a évité le choc qu’aurait pu causer le cyclone baptisé Freddy, finalement passé à environ 190 km de ses côtes. Face à l’alerte orange, le CHU de la Réunion a lancé son plan cyclone pour anticiper les conséquences d’une potentielle catastrophe. Retour sur les mesures mises en place.

MARADJA, une décennie à accompagner les jeunes atteints de cancers

En France, environ neuf cent adolescents (15-18 ans) et mille quatre cent jeunes adultes (18-25 ans) sont touchés chaque année par le cancer. Au CHU de Bordeaux, un lieu particulier leur est destiné, MARADJA (Maison Aquitaine Ressources pour Adolescents et Jeunes Adultes), qui fête ses dix ans. Nous y avons rencontré Lucile Auguin, traitée à vingt-trois ans pour une leucémie aiguë.

Lactarium Raymond Fourcade, la page se tourne à Bordeaux

Le 5 décembre dernier, sur le site de l’hôpital Haut-Lévêque (Pessac), était posée la première pierre du futur Lactarium Raymond Fourcade. Le projet qui sera livré l’an prochain, 1200 m2 de bâti neuf doté d’équipements dernier cri, doit venir “conforter la place du CHU de Bordeaux comme le plus important lactarium au niveau national” ; et prendre le relais de l’actuel site de production basé à Marmande (Lot-et-Garonne), en fonctionnement depuis près d’un demi-siècle et que le CHU avait acquis en 2012.