Sport : Nice ouvre un centre spécialisé pour prévenir les accidents cardiovasculaires

Le sport intense ou de haut niveau, sans préparation ou sans surveillance peut être fatal : en France, 1 500 morts subites* surviennent chaque année pendant ou au décours immédiat d’une activité physique intense et 24 sportifs décèdent chaque semaine sur le terrain**. Pour éviter de tels drames, les établissements hospitaliers proposent un dépistage des situations à risque et la prévention des accidents cardiovasculaires. Aujourd’hui, des structures dédiées voient le jour comme le Centre de Cardiologie du Sport du CHU de Nice
Le sport intense ou de haut niveau, sans préparation ou sans surveillance peut être fatal : en France, 1 500 morts subites* surviennent chaque année pendant ou au décours immédiat d’une activité physique intense et 24 sportifs décèdent chaque semaine sur le terrain**.  Pour éviter de tels drames,  les établissements hospitaliers proposent un dépistage des situations à risque et la prévention des accidents cardiovasculaires. Aujourd’hui, des structures dédiées voient le jour comme le Centre de Cardiologie du Sport du CHU de Nice, le 4ème de France et le seul en PACA !

Le Professeur Emile Ferrar
i, accompagné de son équipe, Didier Scarlatti (PH mi-temps au CHU de Nice et spécialisé dans la rythmologie du sport) et Priscille Bouvier (Assistante des hôpitaux et spécialisée dans les maladies vasculaires et sport), ont mis en place un programme de Consultations spécialisées pour les sportifs de haut niveau. Son ambition : couvrir l’offre de soins de cardiologie du sport de la région, assurer une prise en charge spécialisée et coordonnée du sportif de haut niveau, dépister les facteurs de risque cardiovasculaires et les conduites addictives à risque et créer une filière de soin spécifique pour raccourcir les délais d’évaluation et ainsi limiter les perturbations de l’entrainement intensif du sportif
Examens et consultation pour une évaluation
Avant la rédaction d’un certificat de non contre-indication requis pour toute inscription en club ou salle de sport, l’équipe effectue tout bilan cardiovasculaire standard. En cas de symptomatologie de repos ou d’effort (essoufflement, palpitations, malaise, douleur thoracique), des consultations orientées, des examens cliniques cardiovasculaires ou des électrocardiographies sont programmées.
La coordination du centre est assurée par des médecins aux compétences complémentaires : cardiologues, expérimentés en médecine du sport, chacun ayant une «sous spécialité» dans les différents problèmes cardiaques des sportifs : anomalie du rythme cardiaque, anomalie des artères du cœur, anomalies du muscle cardiaque, ou médecine vasculaire. Les dossiers sont traités en réunion de concertation pour un avis collégial. Les plus complexes seront discutés avec un autre centre expert français de cardiologie du sport à Rennes.
Le centre est équipé d’un plateau d’exploration cardiovasculair: électrocardiogramme standard, échocardiographie tridimensionnelle, échographie d’effort qui permet d’étudier le fonctionnement du muscle cardiaque et des valves en situation, Holter ECG (enregistrement du rythme cardiaque de longues périodes 24h – 10 jours, 15 jours ),  test à l’effort avec V02. Et aussi, imagerie avec IRM cardiaque /scanner cardiaque des sportifs de haut niveau et tests génétiques parfois indispensables pour diagnostiquer des anomalies qui prédisposent à la mort subite du sportif.
Des hospitalisations en hôpital de semaine peuvent être proposées pour des bilans plus approfondis. 
Centre de Cardiologie du Sport : Pasteur 1 – Pavillon I – 3ème étage, href= »mailto:cardiosport@chu-nice.fr », tél : 04 92 03 77 34
*source : European Journal of Preventive cardiology 2015
**Les victimes sont en majorité des hommes (95%) plutôt jeunes, les moins de 35 ans représentant un tiers d’entre elles.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Première greffe française de larynx : récit d’une performance lyonnaise

Pour la première fois en France, un larynx a été greffé sur une femme les 2 et 3 septembre dernier. Deux mois et demi après cette opération spectaculaire qui a mobilisé douze chirurgiens issus des Hospices Civils de Lyon et autres CHU français durant vingt-sept heures, le CHU lyonnais communique sur le sujet. Quant à la patiente âgée de 49 ans, elle pourrait retrouver durablement l’usage de la parole vingt ans après l’avoir perdue.

Etudes de Médecine : Romuald Blancard ou l’un des visages de l’ouverture du 2e cycle à la Réunion

Depuis septembre, il fait partie de la première promotion d’étudiants en médecine de quatrième année de La Réunion. Pour Réseau CHU, Romuald Blancard a accepté de nous parler de l’ouverture du deuxième cycle des études médicales sur son île, mais pas seulement. Son parcours atypique, son stage en psychiatrie, ses rêves jamais trop grands etc. ont été abordés dans les locaux du nouveau campus bioclimatique de Sainte-Terre. Sans langue de bois.

Le CHU de La Réunion a pris la vague rose

La seizième édition de la Run Odysséa Réunion s’est tenue les 4 et 5 novembre sur le site de l’Étang-salé, dans l’ouest de la Réunion, et ce malgré une météo capricieuse qui a bien failli compromettre l’opération. 275 000 euros ont été récoltés. Un succès auquel est associé le CHU de la Réunion, partenaire pour la première fois cette année, et dont le baptême de l’eau a été placé sous le signe de la prévention. Reportage.

A Nancy, l’Infiny au service des MICI

En juin 2021, l’Agence nationale de la recherche annonçait le financement de douze nouveaux Instituts hospitalo-universitaires, montant ainsi le nombre d’IHU à dix-neuf avec l’ambition de faire de la France la première nation souveraine en matière de santé à l’échelle européenne. Sur ces douze nouveaux établissements, deux d’entre eux ont obtenu, en raison de “intérêt de santé publique majeur” qu’ils présentaient, le label “IHU émergent ».” C’est notamment le cas de l’IHU INFINY du CHRU de Nancy, officiellement lancé le 7 septembre dernier, et spécialisé dans la prise en charge des MICI.