Question cruciale qui sera posée mardi 19 juin 2009, Journée Mondiale contre les Hépatites Virales. En effet, une personne sur 12 vit -sans le savoir- avec l’hépatite B ou l’hépatite C ! Pour attirer l’attention sur la prévention et le dépistage de ce virus, le service de Gastroentérologie CHU de Nîmes et les associations « Réseau REGARD » et « SOS Hépatites » organisent un cycle d’information dans le grand hall du CHU.
De 10 h à 16 h, les nîmois sont invités à s’entretenir avec des médecins sur stand d’information. Les conseils personnalisés seront suivis d’une Conférence grand public au Pôle Promotion Santé, à 18 heures « Les hépatites en savoir plus », animée par le Dr Didier RIBARD, hépatologue au CHU de Nîmes.
Prévalence des hépatites en Languedoc Roussillon
En Languedoc Roussillon on estime que 1.06% de la population présente une sérologie positive aux hépatites B et/ou C. Cela représente environ 27 000 personnes dans la région. (Source: INVS)
Mais seule la moitié des malades connaissent leur statut.
Plan National de Lutte contre les Hépatites Virales B et C (2009-2012)
– Le ministère de la Santé a lancé mardi 24 février, un plan national de lutte contre les hépatites virales B et C (2009-2012). Montant alloué : 4 millions d’euros par an. Le plan s’inscrit dans la continuité du plan national de lutte contre l’hépatite C (1999-2002), du programme national hépatites B et C (2002-2005) et des mesures ministérielles prises en décembre 2005.
– Avec près de 2.500 nouveaux cas par an pour l’hépatite B et 5.000 nouveaux cas par an pour l’hépatite C, la situation reste préoccupante en France où l’on enregistre quelque 500.000 porteurs de l’un des 2 virus. Près de 4.000 en meurent chaque année (1/3 l’hépatite B et 2/3 pour l’hépatite C).
Que dit le plan ?
Les 5 axes stratégiques du plan couvrent un large spectre de la problématique hépatites virales :
– réduction de la transmission des virus B et C (prévention primaire : information, prévention, couverture vaccinale)
– renforcement du dépistage des hépatites B et C
– renforcement de l’accès aux soins, amélioration de la qualité des soins et de la qualité de vie des personnes atteintes d’hépatite chronique B et C
– mise en place de mesures complémentaires adaptées au milieu carcéral
– surveillance et connaissances épidémiologiques, évaluation, recherche et prospective.