Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Toulouse : l’emblématique Dôme La Grave transformé en espace culturel

Symbole de Toulouse, le grand Dôme Saint-Joseph de La Grave du XIX siècle qui surplombe la Garonne du haut de ses 51m va connaître une nouvelle vie en se transformant en un espace culturel au cœur d’une nouvelle promenade sur les rives du fleuve. Ce projet fait partie d’un programme de reconversion d’ampleur du site de la Grave et de l’Institut Claudius Regaud.
Symbole de Toulouse, le grand Dôme Saint-Joseph de La Grave du XIX siècle qui surplombe la Garonne du haut de ses 51m va connaître une nouvelle vie en se transformant en un espace culturel au cœur d’une nouvelle promenade sur les rives du fleuve. Ce projet fait partie d’un programme de reconversion d’ampleur du site de la Grave et de l’Institut Claudius Regaud.
Berceau de l’histoire hospitalière de Toulouse, le site de la Grave regroupe deux entités distinctes, l’hôpital La Grave du XVIe, le long des berges de la Garonne et l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques du XIIe siècle, l’un des patrimoines historiques les plus prestigieux de la ville rose. Les Toulousains sont particulièrement attachés à ce site, lieu de mémoire et repère cardinal d’une métropole en plein essor. Propriétaire de ce patrimoine prestigieux, le CHU de Toulouse a signé un protocole de transfert de gestion du CHU à la Ville en décembre 2015. Il concerne une partie des espaces verts publics du site de la Grave et le dôme Saint-Joseph de La Grave.
Premier acte fort et visible, une nouvelle liaison douce paysagère et qualitative s’ouvrira aux Toulousains sur un axe « Abattoirs – Jardin Raymond VI – Dôme de La Grave et son jardin – Port Viguerie » dans le cadre de la politique d’aménagement des quais de la Garonne conduite par la Ville de Toulouse. S’intégrant dans ce projet, le Dôme aura pour vocation, après deux années de travaux, à accueillir dans les prochaines années un espace culturel. Il s’agit là d’une belle valorisation du site et qui contribue à le désenclaver et à l’ouvrir à nos concitoyens.
Cession de l’Institut Claudius Regaud (ICR) au développeur-constructeurKaufman & Broad
Les anciens locaux de l’Institut Claudius Regaud (ICR), Centre de lutte contre le cancer, sont situés 20 rue du Pont Saint-Pierre. A l’origine en 1923, un modeste bâtiment de deux étages fut construit permettant l’installation du Centre régional anti-cancéreux (CRAC) sur un terrain situé face au carré historique. A la suite du déménagement des équipes de l’ICR à l’Oncopole en 2014, les locaux sont aujourd’hui partiellement occupés par « La Cité de la Santé ». L’ICR et le CHU de Toulouse sont copropriétaires de ce bâtiment. 
Compte tenu des contraintes budgétaires importantes assumées par les deux établissements, le CHU et l’ICR ont souhaité lancer un processus de mise en concurrence visant à céder leurs locaux rue du Pont Saint-Pierre. Cette consultation est organisée avec l’appui d’un assistant à maîtrise d’œuvre et en lien étroit avec l’Architecte des Bâtiments de France (ABF) et les services de l’urbanisme de Toulouse Métropole. Elle a été lancée en décembre 2015.
Le processus est toujours en cours. Il a permis de retenir l’offre de rachat de Kaufman & Broad ; la promesse de vente est en cours de préparation. Compte tenu de la complexité et de l’ambition de ce type de cession, les locaux ne seront pas libérés avant au moins deux ans. En parallèle, une réflexion est menée par le CHU concernant le maintien d’activités de soins sur ce site.
Cette reconversion toulousaine rappelle celle de l’Hôtel-Dieu de Lyon lancée en 2009. Avec ces projets conduits sur des sites exceptionnels, c’est une page de l’histoire hospitalière qui se tourne.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.

Un patient Parkinsonien entreprend le tour du monde à la voile 

Le 10 septembre dernier a retenti le “top départ” des quatorze monocoques participant à l’Ocean Globe Race 2023, une course à voile en équipage autour du monde. A bord du voilier Neptune, deux personnages : le Dr Tanneguy Raffray, ophtalmologue à la retraite, et Bertrand Delhom, ancien moniteur de voile atteint de la maladie de Parkinson. Leur aventure, jalonnée de nombreux défis, est suivie de près par plusieurs professionnels de santé du CHU de Rennes, dont l’avis est à entendre dans le podcast “Qui ose vivra !”