Toulouse ouvre une nouvelle page de sa cardiologie

Installée à l’hôpital Rangueil, la Fédération de cardiologie du CHU toulousain redessine son organisation médicale et le découpage de ses unités de soins. Une nouvelle configuration qui contribue au rayonnement de ses équipes aux niveaux national et international.

Installée à l’hôpital Rangueil, la Fédération de cardiologie du CHU toulousain redessine son organisation médicale et le découpage de ses unités de soins. Une nouvelle configuration qui contribue au rayonnement de ses équipes aux niveaux national et international.
Répondre aux besoins de santé des patients du territoire et rendre plus lisible l’expertise du CHU de Toulouse dans tous les secteurs de pointe de la cardiologie, telle est l’ambition de ce programme de modernisation.
«La réorganisation a apporté une meilleure visibilité en raison notamment de l’émergence de beaucoup de surspécialités (coronaires et valves, insuffisance cardiaque, réanimation, rythmologie, hypertension artérielle…). Le regroupement favorise la liaison entre médecins et avec le personnel paramédical. Nous maîtrisons mieux les prises en charge, les protocoles, ce qui homogénéise le travail. La Fédération de cardiologie constitue l’autorité de décision. Elle garantit la responsabilité, fait face aux problèmes. C’est cela sa force», se félicite le Pr Didier Carrié.
Des lits supplémentaires et le développement de l’ambulatoire
Les unités d’hospitalisation «cardiologie A» et «cardiologie B», ainsi que le service d’hypertension artérielle, ont fait l’objet d’un nouveau découpage pour une prise en charge des patients par axe de pathologie et une répartition des médecins en fonction de leur compétence et surspécialité.
La restructuration est aussi quantitative en termes de lits et d’ouverture de secteurs, comme l’explique le Professeur Michel Galinier: «Nous avons eu la volonté de créer une unité d’hospitalisation de semaine de 12 lits ouverte du lundi matin au vendredi soir. Depuis le début du mois d’avril, un hôpital de jour mutualisé a ouvert ses portes, destiné à favoriser l’ambulatoire dans nos disciplines. Commune à tout le pôle, elle a une capacité d’une trentaine de lits et est partagée d’une part entre la diabétologie et la nutrition, et d’autre part la médecine vasculaire, l’hypertension artérielle et la cardiologie.»

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Dossier : L’obésité

Elle concerne 17% des adultes en France, a des origines multiples et peut entraîner de nombreuses complications – cardiovasculaires, hépatiques, rénales, respiratoires, dermatologiques, cancers, diabète – : cette maladie, c’est l’obésité. Alors que la journée mondiale le l’obésité a eu lieu le le 4 mars, la rédaction a souhaité lui consacrer un dossier.

CHU de la Réunion, se préparer au cyclone

Au cours de la nuit du 20 au 21 février dernier, l’île de la Réunion a évité le choc qu’aurait pu causer le cyclone baptisé Freddy, finalement passé à environ 190 km de ses côtes. Face à l’alerte orange, le CHU de la Réunion a lancé son plan cyclone pour anticiper les conséquences d’une potentielle catastrophe. Retour sur les mesures mises en place.

MARADJA, une décennie à accompagner les jeunes atteints de cancers

En France, environ neuf cent adolescents (15-18 ans) et mille quatre cent jeunes adultes (18-25 ans) sont touchés chaque année par le cancer. Au CHU de Bordeaux, un lieu particulier leur est destiné, MARADJA (Maison Aquitaine Ressources pour Adolescents et Jeunes Adultes), qui fête ses dix ans. Nous y avons rencontré Lucile Auguin, traitée à vingt-trois ans pour une leucémie aiguë.

Lactarium Raymond Fourcade, la page se tourne à Bordeaux

Le 5 décembre dernier, sur le site de l’hôpital Haut-Lévêque (Pessac), était posée la première pierre du futur Lactarium Raymond Fourcade. Le projet qui sera livré l’an prochain, 1200 m2 de bâti neuf doté d’équipements dernier cri, doit venir “conforter la place du CHU de Bordeaux comme le plus important lactarium au niveau national” ; et prendre le relais de l’actuel site de production basé à Marmande (Lot-et-Garonne), en fonctionnement depuis près d’un demi-siècle et que le CHU avait acquis en 2012.