Le 26 Février 1988, la première transplantation pulmonaire fut pratiquée au CHU de Bordeaux consacrant l’équipe de chirurgie thoracique du Pr Couraud parmi les pionnières en France dans le domaine de la transplantation pulmonaire et cardio-pulmonaire. Depuis, 279 transplantations pulmonaires ont été réalisées dont 127 bi-pulmonaires, 110 cardio-pulmonaires, 42 uni-pulmonaires chez des patients dont l’âge moyen n’est que de 44 ans.
Un score exceptionnel dû notamment à la prise en charge globale des patients grâce au rapprochement entre l’équipe de chirurgie cardiaque du Pr Baudet et l’équipe de chirurgie thoracique. Cette collaboration a permis d’étudier en concertation la greffe la plus adaptée en tenant compte de la pathologie, de l’âge et de la liste d’attente et de réaliser tous types de transplantations.
Organisation de la prise en charge en 2008
5 services concernés :
. Service de Chirurgie Thoracique : Pr Jean-François Velly, Pr Jacques Jougon, Dr Frédéric Delcambre
. Service de Chirurgie Cardiaque : équipe du Pr Xavier Roques
. Anesthésie-Réanimation thoracique : équipe du Pr Gérard Janvier
. Pneumologie-Transplantation : Dr Claire Dromer, Dr Emmanuelle Rosier
. Cardiologie : Dr Marc Billès
Le développement de cette activité a nécessité de renforcer l’équipe par un pneumologue, une infirmière coordinatrice, plusieurs kinésithérapeutes.
Les principales indications sont la bronchopathie chronique obstructive, la mucoviscidose, l’hypertension artérielle pulmonaire et la fibrose pulmonaire. Depuis 2007, la mucoviscidose est la première indication de transplantation au CHU de Bordeaux.
Pour célébrer les 20 ans de la transplantation pulmonaire à Bordeaux, le service de chirurgie thoracique du CHU de Bordeaux – Hôpital Haut Lévêque, a convié les patients transplantés, les personnes en attente de greffe, les partenaires… à partager un moment convivial lors d’un déjeuner organisé au château Luchey-Halde à Mérignac samedi 24 mai !
La transplantation pulmonaire est l’une des greffes les plus délicates et les moins pratiquées. Le manque de greffons sains explique en partie ce déficit. Cependant, l’intervention permet, le plus souvent, une nette amélioration de la qualité de vie des patients. Ces interventions difficiles ne sont réalisées que dans quelques centres extrêmement spécialisés.