A l’occasion de la journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, le CHRU de Nancy inaugure un « arbre de vie », symbole de reconnaissance envers tous les donneurs d’organes et de tissus. La loi de bioéthique de 2004 a prévu la création d’un te lieu de mémoire et d gratitude dans les hôpitaux autorisés à prélever.
L’œuvre a été réalisée par le sculpteur sur bois lorrain Jean-Jacques Petiteville, sur une idée de l’équipe de l’Unité de Prélèvement d’Organes et de Tissus (UPOT) du CHRU ; elle a été dévoilée le vendredi 20 juin 2014 en présence d’Emmanuelle Prada-Bordenave, présidente de l’Agence de la biomédecine. Une journée durant laquelle l’équipe de l’UPOT et les bénévoles de l’ADDOTH (Association Départementale pour le Don d’Organes et de Tissus Humains) ont informé et sensibilisé le public à la question du don d’organe dans les halls de l’hôpital.
Le CHRU de Nancy est autorisé à prélever les organes et les tissus (cornées, os longs, valves cardiaques, vaisseaux et peau) et pour les transplantations (cardiaque, rénale et pancréatique). En 2013, grâce à la générosité des donneurs, l’établissement a réalisé 140 greffes de moelle, 81 de rein (dont 23 donneurs vivants), 69 de cornée et 8 de cœur.
L’ensemble des donneurs vivants de rein suivis au CHRU de Nancy bénéficie de la technique opératoire avec robot chirurgical. Avantages pour la personne prélevée : cicatrisation plus rapide avec un résultat moins visible, douleur post-opératoire atténuée, séjour à l’hôpital de moins d’une semaine et reprise de l’activité professionnelle plus rapide.
Les patients transplantés rénaux en insuffisance rénale chronique terminale et leurs proches peuvent participer au programme d’éducation thérapeutique EDUGREFFE. Objectif : faire du patient transplanté rénal un véritable partenaire de soin à travers une meilleure connaissance de sa maladie et de son traitement, un apprentissage de l ‘auto surveillance et de l ‘alerte en cas d’urgence.
Depuis mi-2013, grâce au système informatique T-Lor promu par Télésanté Lorraine, le CHRU de Nancy et les 4 autres établissements de santé du réseau lorrain de prélèvement d’organes et de tissus (PRELOR), mettent à disposition des chirurgiens greffeurs les images scanographiques réalisées chez les donneurs potentiels d’organes. L’organe peut ainsi être visualisé à distance : les équipes ne se basent donc plus uniquement sur les comptes-rendus écrits pour choisir de partir le prélever ou non, minimisant ainsi les déplacements inutiles. Un progrès technique qui permet aussi de ne plus « passer à côté » d’organes qui auraient pu être considérés comme non adaptés à la greffe.
A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques
Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.