Un espace de recueillement où se côtoient laïcité et religion

Lieu de méditation et de réflexion, territoire hospitalier propice au retrait et au repos, l'espace de recueillement du CHU d'Angers invite à un retour sur soi-même lors des moments douloureux où il faut affronter la maladie – la sienne ou celle d’un proche- un cheminement proposé dans le respect des convictions et des parcours de vie de chacun.

Lieu de méditation et de réflexion, territoire hospitalier propice au retrait et au repos, l’espace de recueillement du CHU d’Angers invite à un retour sur soi-même lors des moments douloureux où il faut affronter la maladie – la sienne ou celle d’un proche- un cheminement proposé dans le respect des convictions et des parcours de vie de chacun.
A la fois laïque et multiconfessionnel, l’espace est à la disposition des usagers et du personnel de l’établissement. Il s’organise autour d’une vaste salle de recueillement, d’un oratoire et des bureaux pour les aumôneries de trois confessions monothéistes : chrétiens (catholique et protestant), judaïque et islamique. Chacun trouvera une écoute auprès d’eux.

La salle de recueillement abrite une œuvre d’art créée spécialement pour cette structure hors du temps, du soin et de la technicité : un ensemble de neuf toiles sur châssis organisées en trois triptyques réalisés par l’artiste angevin Frédéric Bouffandeau.  "Ces oeuvres offrent un ensemble cohérent d’où se dégage une atmosphère calme mais dynamique" commente le plasticien.

Frédéric Bouffandeau a réalisé un important travail autour des couleurs; avec des recherches sur leur symbolique d’une part, puis sur leur accord visuel avec le blanc mais également entre elles pour un positionnement des panneaux qui soit harmonieux.

Les trois panneaux exposés sur trois murs de la salle de recueillement enveloppent l’assistance d’une ambiance feutrée et de tons pastel, en cohérence avec le silence et l’apaisement recherchés. Chaque triptyque mesure 610 x 240 cm. Les parois qui supportent ces triptyques sont décaissées de sorte que les panneaux affleurent la surface des murs.

Cette création est le fruit d’échanges nourris avec l’architecte du bâtiment Daniel Mignot et les équipes hospitalières.

L’espace recueillement est ouvert depuis janvier 2013. Auparavant, les patients et leurs proches étaient accueillis dans la petite chapelle située à l’arrière du bâtiment Robert-Debré. Celle-ci a été démolie en juin 2012 pour laisser place à la construction du futur Institut de Cancérologie de l’Ouest.

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