Un nouveau plateau IRM polyvalent

Le CHRU de Nancy a inauguré ce 13 décembre 2016 sa nouvelle plateforme d’Imagerie à Résonance Magnétique, située sur le site des Hôpitaux de Brabois. Dotée de trois nouvelles machines - deux IRM 3 T et une IRM 1,5 T - la plateforme offre sur près de 900 m2 des conditions d’accueil optimales aux patients.

Le CHRU de Nancy a inauguré ce 13 décembre 2016 sa nouvelle plateforme d’Imagerie à Résonance Magnétique, située sur le site des Hôpitaux de Brabois. Dotée de trois nouvelles machines – deux IRM 3 T et une IRM 1,5 T – la plateforme offre sur près de 900 m2 des conditions d’accueil optimales aux patients : un accueil dédié, un parcours plus fluide avec 3 circuits distincts, deux cabines par IRM pour plus de confidentialité et d’intimité et deux salons d’attente, enfant et adulte, équipés et aménagés avec le plus grand confort, grâce notamment au soutien de l’AREMIG et de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France dans le cadre de l’Opération Pièces jaunes.

Avec des amplitudes horaires plus importantes et un accès facilité et direct, l’objectif est également de réduire les délais d’obtention de rendez-vous et le temps d’attente des patients. Le plateau IRM est ouvert du lundi au vendredi de 8h à 20h et le samedi de 8h à 14h.
Précisions et haute performance pour un diagnostic amélioré
Les avantages de l’IRM 3 Tesla  sont nombreux pour les patients. Le doublement de puissance du champ magnétique par rapport aux machines à 1,5 Tesla améliore la résolution des images et la détection de structures anatomiques extrêmement fines. Autre avantage : le contraste entre les différents éléments anatomiques est plus prononcé. Toutes les parties du corps peuvent être analysées. Le diagnostic est nettement amélioré grâce à des images de meilleure qualité et à l’expertise des professionnels de l’imagerie du CHRU et de l’ICL formés à l’utilisation de ce nouvel équipement de pointe. 
Une IRM 3T partagée avec l’Institut de Cancérologie de Lorraine  
Dans le cadre du Pôle Régional de Cancérologie, une IRM 3T est utilisée en partenariat avec les médecins radiologues de l’ICL pour faire bénéficier aux patients du bassin lorrain des dernières évolutions technologiques dans le cadre du dépistage, des traitements et de la surveillance post-thérapeutique des cancers. C’est la seconde IRM partagée CHRU/ICL, la première sur le site de l’ICL fonctionnant depuis août 2015.
Développer la recherche en imagerie
L’autre IRM 3T est dédiée à hauteur de 40% pour des travaux de recherche clinique et fondamentale menés notamment par le Centre d’Investigation Clinique Innovation-Technologique (CIC-IT), ses capacités de traitement des données étant améliorées par rapport à un équipement classique. 
Montant total de l’investissement : 5 millions d’€
Le nouveau plateau IRM est co-financé par le CHRU, le CPER IT-M2P (Contrat de Plan Etat-Région Innovations Technologiques, Modélisation et Médecine Personnalisée) et le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER).

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques

Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.

AVC : COURSE CONTRE LA MONTRE AU CHU DE MONTPELLIER

Les conséquences d’un Accident Cardiovasculaire (AVC) peuvent être lourdes, voire fatales. Première cause de dépendance et troisième cause de mortalité en France, cette pathologie due à une mauvaise irrigation du cerveau fait de plus en plus de victimes. Face à cette réalité alarmante, le CHU de Montpellier a annoncé fin août la mise en place d’un nouveau plateau technique offrant aux patients un parcours de soins optimisé. Et de promettre désormais une “prise en charge en neuf minutes”.

Hépatite C : à Strasbourg, Frédéric Chaffraix dirige le service qui l’a soigné

C’est tout près de l’hôpital Civil (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) que nous avons croisé la route de Frédéric Chaffraix, Responsable du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales en Alsace (SELHVA). Ce service, l’homme de 42 ans le connaît bien. Car avant d’en prendre la tête – lui qui n’est pas médecin -, Frédéric l’a côtoyé en tant que patient, après avoir vécu vingt-trois ans, et sans le savoir, avec le virus de l’hépatite C. Rencontre.

Dossier : la maladie de Lyme

Dans ce dossier, nous abordons la piqure de tique et la transmission de la bactérie Borrelia, à l’origine de la très médiatisée maladie de Lyme. L’occasion, sur la base de travaux et d’études scientifiques, de démêler le vrai du faux à l’heure où les controverses et fausses informations pullulent sur internet.