Un nouvel écho-endoscope bronchique

Dépistage et suivi du cancer bronchique, appréciation de l'efficacité du traitement, l'écho-endoscope bronchique apporte une précision inégalée par les autres techniques. Cet équipement de dernière génération vient compléter le plateau technique du service Pneumologie. Financé grâce au soutien financier de la Ligue contre le Cancer 54 et du Comité Départemental 54 contre les Maladies Respiratoires, il conforte la position du CHU de Nancy en tant que centre référent pour la Lorraine et la Haute-Marne avec à son actif plus de 600 examens réalisés depuis juin 2008.

Dépistage et suivi du  cancer bronchique, appréciation de l’efficacité du traitement, l’écho-endoscope bronchique apporte une précision inégalée par les autres techniques.  Cet équipement de dernière génération vient compléter le plateau technique du service Pneumologie. Financé grâce au soutien financier de la Ligue contre le Cancer 54 et du Comité Départemental 54 contre les Maladies Respiratoires, il conforte la position du CHU de Nancy en tant que centre référent pour la Lorraine et la Haute-Marne avec à son actif plus de 600 examens réalisés depuis juin 2008.
Une précieuse expertise quand on sait que la région lorraine compte une surmortalité globale due au cancer de 9% par rapport à la population nationale et que chaque anné 1 000 à 1 500 nouveaux cas de cancer bronchique sont déclarés. L’acquisition d’un second appareil dont la livraison est prévue en janvier 2013, permettra de répondre au mieux à la demande croissante des différents établissements et médecins de la région.
La vidéo-échoendoscopie remplit une double fonction dans le bilan d’extension des cancers bronchiques primitifs et l’exploration des adénopathies médiastinales en général : l’exploration des bronches et la ponction des ganglions du médiastin jusque-là difficilement voire non accessibles par d’autres techniques. Elle allie l’exploration vidéo-endoscopique et l’exploration échographique. Les 2 types d’image enregistrés assurent au médecin une double visualisation simultanée et en temps réel de l’exploration. Les informations complémentaires ainsi obtenues enrichissent l’analyse qu’en fait le médecin et le guident dans le déroulement de l’examen.
Cette double visualisation est également un gage de qualité et de sécurité car c’est grâce à elle que l’aiguille de ponction située à l’extrémité de la sonde échographique, peut être positionnée au millimètre près dans un ganglion. La précision et la qualité du prélèvement en sont donc augmentées.

L’examen dure de 30 à 45 minutes et, pour le confort du patient et les besoins de l’opérateur, toujours sous anesthésie générale avec ventilation au masque laryngé qui évite une intubation. Atouts de l’équipement : un examen moins invasif, moins douloureux et moins éprouvant pour le patient, une excellente efficacité technique, une précision des gestes, une décision en matière de prise en charge thérapeutique optimisée, ainsi que des gains économiques avec moins d’examens complémentaires et de jours d’hospitalisation.
La technique offre également un très haut rendement diagnostique : plusieurs ponctions au niveau de différents sites ganglionnaires du médiastin sont réalisables durant le même examen, avec une analyse cytologique dont les résultats peuvent être obtenus en quelques jours. La rentabilité diagnostique de la  technique est de l’ordre de 96%.
La qualité des prélèvements effectués permet des analyses immuno-histochimiques très poussées à l’aide d’anticorps monoclonaux et même dans la majorité des cas, l’étude de mutations génétiques sur les fragments tumoraux (analyse génomique).
En dehors du cancer bronchique primitif qui constituait l’essentiel des demandes à l’origine, les indications se sont élargies à l’ensemble des autres tumeurs malignes, à l’évaluation de la réponse au traitement des lymphomes à localisation médiastinale, ainsi qu’aux adénopathies non malignes (sarcoïdoses essentiellement).
L’appareil dernière génération dégage également un gain de temps majeur pour les équipes, en limitant l’attente entre deux examens grâce à une décontamination plus rapide (1h30).

Ce nouveau dispositif renforce la place du CHU de Nancy comme centre référent pour la Région Lorraine et le département de la Haute-Marne. L’ensemble de la communauté médicale lorraine des secteurs public et privé (pneumologues, oncologues, radiothérapeutes et chirurgiens impliqués dans la prise en charge du cancer bronchique primitif, ainsi que les services d’hématologie et de médecine interne), a la possibilité de prescrire à ses patients cet examen, tout en continuant à assurer leur suivi dans leur parcours de soins.
Dans un souci de transmission du savoir, l’équipe du CHU de Nancy assure la formation d’un nombre limité d’endoscopistes de très haut niveau au CHU et a formé un endoscopiste qui assurera la réalisation de cette technique de pointe au CHR de Metz-Thionville courant 2013.

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