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Une fresque en hommage aux personnels du CHU de Besançon

Sur une initiative de la ville de Besançon, une immense fresque aux codes du street-art a été imaginée en reconnaissance du travail quotidien des personnels du CHU. Réalisée par l’artiste Nacle, elle habille aujourd’hui le mur de l’hélistation.

Sur une initiative de la ville de Besançon, une immense fresque aux codes du street-art a été imaginée en reconnaissance du travail quotidien des personnels du CHU. Réalisée par l’artiste Nacle, elle habille aujourd’hui le mur de l’hélistation.
Du graffiti pour dire merci ! C’est un peu la philosophie qui a guidé le projet de fresque géante inaugurée le 6 octobre dernier par Chantal Carroger, Directrice générale du CHU de Besançon, Anne Vignot, maire de Besançon, Pierre-Olivier Rousset, Directeur général adjoint de la DRAC Bourgogne Franche-Comté, en présence des personnels du CHU et de l’artiste Nacle.
Auteur de nombreuses fresques locales, ce dernier a tout de suite été emballé par l’idée d’un projet en lien avec le CHU, initié par Aline Chassagne, adjointe chargée à la culture. « J’avais déjà repéré ce grand mur, visible depuis la route et le tramway », a raconté Nacle dans une interview donnée à macommune.info. Et, contrairement à ce que l’on pourrait penser, il a été bien aiguillé.

Les agents du CHU sollicités pour choisir

Originalité de l’opération, le choix graphique de la fresque a préalablement été soumis aux agents du CHU de Besançon via un vote intranet. Quatre projets étaient en concurrence. Après cinq semaines d’une consultation qui aura amené 1300 personnes à s’exprimer, une proposition a particulièrement été plébiscitée, recueillant plus de 50% des suffrages numériques.
Pensée donc pour rendre hommage aux soignants et personnels du CHU, largement sollicités depuis le début de la crise du Covid, la fresque lauréate se fait écho de cet engagement quotidien dans son graphisme. Une dizaine de mains sont représentées sur un fond pop et coloré. L’une d’elles tient un scalpel, quand deux autres mains tiennent une seringue et une souris d’ordinateur. Au milieu de ces mains adultes, prolongement pictural des métiers qui se côtoient au sein de l’hôpital, celle d’un enfant… Car jeune ou vieux, patient ou accompagnant, soignant ou malade, nous sommes tous un jour « concernés par l’hôpital », résume Nacle. Tags, lettrages et autres marqueurs de la culture du graffiti viennent se glisser dans ce tableau urbain.

Cinquante mètres de longueur sur huit de hauteur

Démarrée à la fin du mois d’août, cette fresque hommage monumentale (cinquante mètres de long pour huit de hauteur) aura nécessité plusieurs semaines de travail et plus de 450 bombes de peinture. C’est désormais depuis la route qui mène à l’hôpital, ou depuis leur tramway, que les Bisontins, comme les visiteurs, peuvent l’admirer. 
 La rédaction de Réseau CHU avec le CHU de Besançon

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