Une imagerie révolutionnaire au service de radiopédiatrie de la Timone

Le service de Radiopédiatrie de l'hôpital de la Timone Enfants dirigé par le Professeur Philippe PETIT, s'est équipé du système EOS-2D/3D ultra basse dose, développé et commercialisé par la société BIOSPACE Med. EOS permet une imagerie radiographique, 2D et 3D à très faible dose d'irradiation : jusqu'à 10 fois moins que l'imagerie standard 2D et jusqu'à 1000 fois moins que l'examen scanner.

Le service de Radiopédiatrie de l’hôpital de la Timone Enfants dirigé par le Professeur Philippe PETIT, s’est équipé du système EOS-2D/3D ultra basse dose, développé et commercialisé par la société BIOSPACE Med. EOS permet une imagerie radiographique, 2D et 3D à très faible dose d’irradiation : jusqu’à 10 fois moins que l’imagerie standard 2D et jusqu’à 1000 fois moins que l’examen scanner.

Seuls 5 hôpitaux en France (Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux et Nice) disposent de ce système qui permet l’exploration des pathologies osseuses (rachis, bassin, membres inférieurs) et particulièrement des anomalies de la statique (scoliose, cyphose, inégalité de longueur des membres, bascule pelvienne,…). Une procédure UNI HA est actuellement lancée sur le plan national pour les centres hospitaliers intéressés par ce système.

Issu de l’invention du Professeur Charpak, Prix Nobel de physique 1992 EOS permet une imagerie radiographique, 2D et 3D à très faible dose d’irradiation : jusqu’à 10 fois moins que l’imagerie standard 2D et jusqu’à 800 fois moins que l’imagerie 3D permise par examen scanner.

Cette avancée est particulièrement importante alors que la communauté médicale veille à limiter à son strict nécessaire l’irradiation de tous ses patients et tout particulièrement des plus jeunes, plus sensibles aux risques de l’exposition aux rayons X.

D’un point de vue technique, EOS apporte une image plus homogène des grandes déformations, offre la possibilité d’une analyse tridimensionnelle du rachis en position verticale ce que ne permet aucun autre moyen d’imagerie, et ouvre la possibilité de mieux comprendre certaines déformations responsables d’handicaps fonctionnels sévères.

L’acquisition de cet appareil révolutionnaire a été financé à 50% par le Conseil Général des Bouches du Rhône à hauteur de 250 000 euros. Le reste a fait l’objet d’un financement de l’AP-HM après avis de sa Commission de l’Innovation.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Première greffe française de larynx : récit d’une performance lyonnaise

Pour la première fois en France, un larynx a été greffé sur une femme les 2 et 3 septembre dernier. Deux mois et demi après cette opération spectaculaire qui a mobilisé douze chirurgiens issus des Hospices Civils de Lyon et autres CHU français durant vingt-sept heures, le CHU lyonnais communique sur le sujet. Quant à la patiente âgée de 49 ans, elle pourrait retrouver durablement l’usage de la parole vingt ans après l’avoir perdue.

Etudes de Médecine : Romuald Blancard ou l’un des visages de l’ouverture du 2e cycle à la Réunion

Depuis septembre, il fait partie de la première promotion d’étudiants en médecine de quatrième année de La Réunion. Pour Réseau CHU, Romuald Blancard a accepté de nous parler de l’ouverture du deuxième cycle des études médicales sur son île, mais pas seulement. Son parcours atypique, son stage en psychiatrie, ses rêves jamais trop grands etc. ont été abordés dans les locaux du nouveau campus bioclimatique de Sainte-Terre. Sans langue de bois.

Le CHU de La Réunion a pris la vague rose

La seizième édition de la Run Odysséa Réunion s’est tenue les 4 et 5 novembre sur le site de l’Étang-salé, dans l’ouest de la Réunion, et ce malgré une météo capricieuse qui a bien failli compromettre l’opération. 275 000 euros ont été récoltés. Un succès auquel est associé le CHU de la Réunion, partenaire pour la première fois cette année, et dont le baptême de l’eau a été placé sous le signe de la prévention. Reportage.

A Nancy, l’Infiny au service des MICI

En juin 2021, l’Agence nationale de la recherche annonçait le financement de douze nouveaux Instituts hospitalo-universitaires, montant ainsi le nombre d’IHU à dix-neuf avec l’ambition de faire de la France la première nation souveraine en matière de santé à l’échelle européenne. Sur ces douze nouveaux établissements, deux d’entre eux ont obtenu, en raison de “intérêt de santé publique majeur” qu’ils présentaient, le label “IHU émergent ».” C’est notamment le cas de l’IHU INFINY du CHRU de Nancy, officiellement lancé le 7 septembre dernier, et spécialisé dans la prise en charge des MICI.