Une situation financière enviable et un programme d’investissement de 150 M€

Un an et demi après son arrivée à la tête du CHU d'Angers, Yann Bubien présente un premier bilan excédentaire de 828 000 euros. De bons résultats qui s'inscrivent dans la continuité puisque le budget du CHU d'Angers est à l'équilibre depuis 2007.

Un an et demi après son arrivée à la tête du CHU d’Angers, Yann Bubien présente un premier bilan excédentaire de 828 000 euros. De bons résultats qui s’inscrivent dans la continuité puisque le budget du CHU d’Angers est à l’équilibre depuis 2007.
Dans le même temps, la dette du CHU a diminué de plus 11 millions, passant de 124,5 M€ fin 2011 à 113 M€ fin 2012. La  situation saine de la trésorerie du CHU aura permis  à l’établissement de procéder à des remboursements d’emprunt par anticipation. Par ailleurs au-delà d’une diminution du montant de la dette, c’est la qualité même de celle-ci qui s’est améliorée. Le seul emprunt dit "toxique" a été renégocié ; désormais 85% de la dette est classée 1A et 15 % 1B selon la Charte Gissler. Ainsi, depuis 2012 le CHU d’Angers respecte les 3 ratios fixés par la direction générale de l’offre de soins (DGOS) pour recourir à l’emprunt sans autorisation préalable.  En un an, le niveau de trésorerie s’est également nettement amélioré pour être aujourd’hui considéré comme très satisfaisant. Fin 2012, le solde Banque de France s’élevait à 9.2 M€ contre 0.2 M€ fin 2011. Ces résultats, traduction des comptes définitivement arrêtés, sont à mettre en perspective avec la démarche de certification des comptes dans laquelle s’est engagé activement l’établissement. 
Quant à la capacité d’autofinancement, elle demeure stable de l’ordre de 30,5 M€ par an.

Grâce à cette bonne santé financière, le CHU peut lancer avec assurance son programme d’investissement de 150 millions qui compte 3 chantiers d’envergure : le projet Robert Debré 2015, la restructuration de l’Hôtel Dieu Nord, l’extension du bâtiment Larrey.
Une situation qui profite aussi directement au personnel à travers la création d’emplois, la promotion professionnelle, l’amélioration des conditions de travail et l’essor de la recherche médicale. En 2012, le dynamisme du Centre Hospitalier Universitaire aura permis la création de 50 postes. Ce dont Jean-Claude Antonini, Président du Conseil de surveillance, se félicite rappelant qu’à ses yeux "Cette gestion financière maîtrisée doit servir à préparer sereinement l’avenir du CHU, le développement de la recherche et les projets pour renforcer encore la qualité des soins". 

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