Brest se dote d’une nouvelle arme thérapeutique contre les varices : la radiofréquence. Indolore, réalisée en ambulatoire, sans séquelles, la radiofréquence se distingue des traitements traditionnels par sa légèreté et son efficacité. Cette innovation peut être proposée à la majorité des patients qui n’ont jamais été opérés pour cette affection.
Après la réalisation d’une cartographie veineuse et une consultation de chirurgie vasculaire, le patient pourra bénéficier de la thermothérapie induite par radiofréquence bipolaire. L’intervention effectuée en ambulatoire sous anesthésie locale dure 45 minutes : une électrode extrêmement fine est introduite sous anesthésie locale dans la veine. L’énergie délivrée va faire se rétracter la veine sur elle-même. Les suites opératoires sont réduites l’absence de douleur, d’hématome, ou de conséquences cicatricielles. L’arrêt de travail est limité à 24 heures.
Cette technique de pointe est dispensée sans surcoût pour le patient.
Les varices se traitent habituellement par « éveinage », c’est-à-dire retrait des parties de veines malades. Une opération qui nécessite d’inciser au niveau du pli de l’aine, de ligaturer et qui entraîne une convalescence et 3 semaines d’arrêt de travail.
De la simple varicosité à la thrombose veineuse superficielle, les jambes lourdes font souffrir 25 millions de personnes en France et cette affection a progressé 36% en huit ans selon une étude Ipsos-santé). Au-delà de 70 ans, plus de 75% des femmes et plus de 50% des hommes sont touchés par ces pathologies.
A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques
Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.