Violence routière : charte d’accueil des familles de victimes

Le CHU de Toulouse et le Ministre des solidarités, de la Santé et de la famille ont signé une charte d'accueil des familles de victimes de la violence routière.

Le CHU de Toulouse et le Ministre des solidarités, de la Santé et de la famille ont signé une charte d’accueil des familles de victimes de la violence routière.

« Un accident de la voie publique, le décès brutal de la victime, l’accueil du blessé aux urgences ou son admission en réanimation, constituent une agression physique et psychologique pour la famille. Celle-ci est exposée à une succession de violences : le choc de l’annonce de l’accident, la découverte du coma et ses conséquences, l’attente avec incertitude, voire le décès différé de la victime, auxquelles viennent s’ajouter des procédures administratives longues et complexes. Que la victime soit blessée ou décédée, l’accompagnement de la famille est indispensable » (Extrait de la charte d’accueil des familles de victimes de la violence routière, accessible sur le site du Ministère des solidarités, de la Santé et de la famille ).

La charte d’accueil des familles de victimes de violence routière, s’inscrit dans la politique de lutte contre l’insécurité routière initiée par le Gouvernement en 2002.
Philippe Douste-Blazy, Ministre de Santé et de la Protection Sociale, souhaite que les établissements de santé outre les soins de grande qualité qu’ils prodiguent à la victime, s’engagent à appliquer une charte visant à améliorer l’accueil des familles lorsque l’un de leur proche est victime de la violence routière.

Le CHU de Toulouse parmi les premiers établissements après Paris a être signataire de la charte
Le CHU de Toulouse ayant mis en place au sein de ses sites hospitaliers des dispositifs concourrant à la qualité de l’accueil et de l’information des patients, a souhaité s’engager, dès la parution de cette Charte, à sa mise en oeuvre. Daniel Moinard, Directeur Général et Françoise de Veyrinas, Présidente du Conseil d’Administration, ont signé la Charte le vendredi 5 novembre 2004 en présence de Philippe Douste-Blazy, ministre des solidarités, de la Santé et de la famille.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Dossier : L’obésité

Elle concerne 17% des adultes en France, a des origines multiples et peut entraîner de nombreuses complications – cardiovasculaires, hépatiques, rénales, respiratoires, dermatologiques, cancers, diabète – : cette maladie, c’est l’obésité. Alors que la journée mondiale le l’obésité a eu lieu le le 4 mars, la rédaction a souhaité lui consacrer un dossier.

CHU de la Réunion, se préparer au cyclone

Au cours de la nuit du 20 au 21 février dernier, l’île de la Réunion a évité le choc qu’aurait pu causer le cyclone baptisé Freddy, finalement passé à environ 190 km de ses côtes. Face à l’alerte orange, le CHU de la Réunion a lancé son plan cyclone pour anticiper les conséquences d’une potentielle catastrophe. Retour sur les mesures mises en place.

MARADJA, une décennie à accompagner les jeunes atteints de cancers

En France, environ neuf cent adolescents (15-18 ans) et mille quatre cent jeunes adultes (18-25 ans) sont touchés chaque année par le cancer. Au CHU de Bordeaux, un lieu particulier leur est destiné, MARADJA (Maison Aquitaine Ressources pour Adolescents et Jeunes Adultes), qui fête ses dix ans. Nous y avons rencontré Lucile Auguin, traitée à vingt-trois ans pour une leucémie aiguë.

Lactarium Raymond Fourcade, la page se tourne à Bordeaux

Le 5 décembre dernier, sur le site de l’hôpital Haut-Lévêque (Pessac), était posée la première pierre du futur Lactarium Raymond Fourcade. Le projet qui sera livré l’an prochain, 1200 m2 de bâti neuf doté d’équipements dernier cri, doit venir “conforter la place du CHU de Bordeaux comme le plus important lactarium au niveau national” ; et prendre le relais de l’actuel site de production basé à Marmande (Lot-et-Garonne), en fonctionnement depuis près d’un demi-siècle et que le CHU avait acquis en 2012.