Vitré : plus de consultations spécialisées grâce au partenariat avec le CHU de Rennes

Les 17 000 vitréens peuvent se réjouir. Malgré une démographie médicale en berne, leur centre hospitalier étoffe sa palette de soins avec des spécialités jusqu’alors absentes : l’urologie, l’oncologie digestive, la neurologie et l’endocrinologie- diabétologie. Dispensées par des praticiens du CHU, les nouvelles consultations allient proximité et expertise et garantissent un même niveau de qualité et de sécurité à cette population installée aux portes de la Bretagne, à 45 km de Rennes.

Les 17 000 vitréens peuvent se réjouir. Malgré une démographie médicale en berne, leur centre hospitalier étoffe sa palette de soins avec des spécialités jusqu’alors absentes : l’urologie, l’oncologie digestive, la neurologie et l’endocrinologie- diabétologie. Dispensées par des praticiens du CHU, les nouvelles consultations allient proximité et expertise et garantissent un même niveau de qualité et de sécurité à cette population installée aux portes de la Bretagne, à 45 km de Rennes.

Autre motif de satisfaction, les spécialistes viendront désormais à eux. En obstétrique, l’équipe du CH est renforcée par la présence, deux fois par semaine d’une gynécologue du CHU. En pédiatrie, les jeunes vitréens bénéficient du temps partagé de deux assistants – dont les postes sont financés par l’agence régionale de santé. Un pied à Vitré et l’autre à Rennes ces médecins dédient 40% de leur formation aux spécialités pointues en pédiatrie (dites sur-spécialités pédiatriques) en neuropédiatrie et pathologie du développement au CHU de Rennes et octroient les 60% restants au CH de Vitré
A l’instar de la périnatalité et de la pédiatrie, la création de fédérations médicales inter hospitalières en gastro-entérologie, en chirurgie viscérale et en cancérologie permettra aux deux établissements d’améliorer et de développer leurs activités tout en préservant leur identité.

Maintenir une offre de soins publique équilibrée et efficiente sur le territoire
Pour  équilibrer l’offre de soins spécialisée et proposer un parcours gradué selon les besoins de santé des populations et selon leurs missions –de proximité ou de recours, le CHU de Rennes et le CH de Vitré ont déployé depuis plusieurs années des coopérations pragmatiques. Ces accords viennent d’être confortés et officialisés par la signature d’une convention cadre qui va pérenniser la présence médicale au centre hospitalier de Vitré.

Enfin, le CHU s’engage à associer plus fortement le centre hospitalier de Vitré dans les actions de recherche ; un argument scientifique de poids qui devrait inciter les médecins à s’installer dans cette commune d’Ille et Vilaine et un atout pour les vitréens atteints d’un cancer car ils pourront accéder facilement aux essais cliniques.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques

Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.

AVC : COURSE CONTRE LA MONTRE AU CHU DE MONTPELLIER

Les conséquences d’un Accident Cardiovasculaire (AVC) peuvent être lourdes, voire fatales. Première cause de dépendance et troisième cause de mortalité en France, cette pathologie due à une mauvaise irrigation du cerveau fait de plus en plus de victimes. Face à cette réalité alarmante, le CHU de Montpellier a annoncé fin août la mise en place d’un nouveau plateau technique offrant aux patients un parcours de soins optimisé. Et de promettre désormais une “prise en charge en neuf minutes”.

Hépatite C : à Strasbourg, Frédéric Chaffraix dirige le service qui l’a soigné

C’est tout près de l’hôpital Civil (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) que nous avons croisé la route de Frédéric Chaffraix, Responsable du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales en Alsace (SELHVA). Ce service, l’homme de 42 ans le connaît bien. Car avant d’en prendre la tête – lui qui n’est pas médecin -, Frédéric l’a côtoyé en tant que patient, après avoir vécu vingt-trois ans, et sans le savoir, avec le virus de l’hépatite C. Rencontre.

Dossier : la maladie de Lyme

Dans ce dossier, nous abordons la piqure de tique et la transmission de la bactérie Borrelia, à l’origine de la très médiatisée maladie de Lyme. L’occasion, sur la base de travaux et d’études scientifiques, de démêler le vrai du faux à l’heure où les controverses et fausses informations pullulent sur internet.