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Voeux 2018 : qualité des soins et qualité de vie au travail dans les priorités du CHU de Tours

Garantir l’égalité d’accès à des soins de qualité pour tous, améliorer la qualité de vie au travail, renforcer la compétitivité du CHU dans la recherche et les soins sur le plan national et international: telles sont les trois grandes ambitions exprimées par Marie-Noëlle Gérain Breuzard, directrice générale du CHU de Tours lors de la cérémonie des voeux 2018. En rappelant les transformations profondes et l'amélioration des performances économiques nécessaires à leur réalisation.

Garantir l’égalité d’accès à des soins de qualité pour tous, améliorer la qualité de vie au travail, renforcer la compétitivité du CHU dans la recherche et les soins sur le plan national et international: telles sont les trois grandes ambitions exprimées par Marie-Noëlle Gérain Breuzard, directrice générale du CHU de Tours lors de la cérémonie des voeux 2018. En rappelant les transformations profondes et l’amélioration des performances économiques nécessaires à leur réalisation.
"Je sais quelles exigences sont posées aux responsables et ils doivent avoir notre confiance. Face aux difficultés que nous éprouvons parfois, ne nous trompons pas de direction, celle de la facilité, en partant de l’idée que l’origine de nos difficultés est à chercher à l’extérieur, a commencé par souligner Marie-Noëlle Gérain Breuzard. Si le mode de financement de la T2A est à questionner, rappelons-nous qu’il nous a permis de développer de nombreux projets et de créer, en trois années, plus de 200 emplois".

Renforcer le travail d’équipe et la vigilance face aux conflits 

Evoquant l’amélioration de la qualité de vie au travail, la responsable de l’établissement tourangeau a insisté sur l’importance de valoriser le travail d’équipe médical et paramédical, de renforcer la vigilance face aux situations de violence et de conflictualité au travail et de développer les formations au management. Elle pointe de plus la nécessité d’étendre les protocoles de coopération dérogeant à des professionnels (sous contrôle de l’ARS et de l’HAS) la réalisation de certains actes, de "construire une véritable politique de gestion des contractuels" et de "tester des organisations innovantes".

Réduire les délais et améliorer l’accessibilité des soins

Pour ce qui est de l’amélioration de la qualité des soins, le premier défi tient selon elle à la réduction des délais d’attente (pour avoir un rendez-vous, sortir des urgences, être opéré ou encore disposer d’un diagnostic, par imagerie ou génétique). Ce, en réorganisant les capacités d’ hospitalisation (réorganisation des consultations, du suivi de prise en charge, etc) et avec le développement de la prise en charge ambulatoire. Le taux de chirurgie ambulatoire du CHU étant déjà passé à 38 %, en 2017. 
Le second défi est celui de l’accessibilité, qui passe par la "révolution numérique". Fin 2018, des éléments fondamentaux du portail patient, la prise de rendez-vous et la préadmission en ligne seront déployés dans le CHU et la reconnaissance vocale installée dans l’ensemble des secrétariats médicaux à la fin de l’été 2018. Simultanément, à l’initiative de la CPAM et du CHU, les médecins de ville vont avoir accès à la messagerie sécurisée, leur permettant d’échanger de manière directe avec les confrères hospitaliers, et le dossier médical partagé sera accessible aux patients et à leur médecin traitant.
Le 3ème défi est celui du confort hôtelier et de la qualité de l’accueil. "L’un des tous premiers objectifs du projet immobilier que nous portons depuis 2015 et qui, en avril 2017, a été accepté par nos tutelles, pour un montant de 320 millions d’euros, dont 23 % soutenus par l’Etat", a-t-elle affirmé. Dans ce contexte, en attendant, l’ouverture du nouvel hôpital pédiatrique Trousseau en 2024, les équipes de néonatologie ont dores et déjà accueilli mi-janvier les nouveau-nés et leurs parents dans de nouveaux locaux modernes, spacieux et chaleureux. 
Pour éclairer ces travaux, nous bénéficions de la dynamique des représentants d’usagers qui nous challengent au quotidien a-t-elle ajouté faisant référence à la création  fin 2017, d’un "Forum de citoyens", groupe consultatif composé d’usagers dont les premières réflexions sont attendues fin janvier. 

Dans la compétition nationale et internationale

Marie-Noëlle Gérain Breuzard affiche pour finir son ambition de conforter la compétitivité du CHU de Tours dans la recherche et les soins: "Alors qu’un récent rapport de la Cour des Comptes suggère de concentrer la recherche sur 10 CHU au lieu des 32 actuels, il est fondamental que celui de Tours, unique CHU de la région Centre-Val de Loire, demeure dans la compétition et bénéficie du soutien de l’ensemble de notre région et de ses établissements. Il n’y a pas de région forte sans CHU fort". Et de rappeler qu’en 2017, quatre équipes ont été re-labellisées par l’INSERM, et une 5ème Unité commune avec le CHU avec Nantes a été lancée. Suite à l’appel d’offres national, le CHU a vu en outre labelliser 69 centres de maladies rares, dont 5 de référence.
"L’excellence suppose de poursuivre une politique ambitieuse d’investissement", a ajouté la dirigeante. Le montant du plan d’investissement témoigne de cet engagement: soit 48,4 M€ en 2017 et 53,4 M€ en 2018.
"Qualité de vie au travail, égalité d’accès aux soins de qualité pour les patients, excellence dans l’innovation: ces trois ambitions ne peuvent se réaliser sans des efforts et des transformations profondes, qui améliorent nos organisations et nos performances économiques, la directrice générale du CHU de Tours a t-elle rappelé en conclusion. Nous ne faisons pas des économies parce que nous sommes dans une logique comptable, mais bien parce que nous ne voulons pas sacrifier ces ambitions". 

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