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Télémédecine

Retrouvez ici nos articles sur la télémédecine.

La télémédecine repose sur l’utilisation des technologies de l’information et de la communication pour améliorer l’accessibilité de la prise en charge des patients sur leur lieu de vie.

Derniers articles

Télémédecine : un enseignement novateur pour médecins et ingénieurs

La 1ère Unité d’Enseignement de Télémédecine en Picardie a été constituée en 2013. Son programme a séduit 26 étudiants inscrits au Master Physiopathologie Humaine, Explorations Fonctionnelles et Imagerie (PHEFI)*. Ces futurs praticiens suivent une formation en recherche clinique et biomédicale parallèlement à leurs études de médecine ; une collaboration étroite entre le monde de la santé et le monde de l’ingénierie qui illustre bien l’évolution des pratiques professionnelles.

Téléimagerie à distance 24h24, nuit et week-end

Une permanence médicale à distance des actes d’imagerie, – scanner, IRM, radiographie conventionnelle – est proposée aux établissements du bassin de santé rhônalpin et dans un second temps aux centres hospitaliers extrarégionaux. En complément de leur propre équipe, les établissements pourront s’adosser au Groupement d’intérêt économique (GIE) Téléimagerie Loire* afin de bénéficier d’un soutien médical spécialisé. Dans un contexte de démographie médicale radiologique défavorable, cette solution garantit la continuité du service public et une prise en charge de proximité des patients lors de vacations programmées en journée et de la permanence des soins de nuit ou de week-end.

AVC : proximité et expertise ne sont plus antinomiques grâce à la filière neurovasculaire

Pour traiter les 350 patients victime d’un Accident Vasculaire Cérébral (AVC) qui se présentaient tous les ans, le Centre Hospitalier Comminges- Pyrénées de Saint-Gaudens ne disposait ni d’un neurologue à temps plein, ni d’une unité de neurologie vasculaire. Heureusement tout a changé depuis le partenariat conclu voici quelques mois avec le CHU de Toulouse. Désormais les patients du bassin du Sud de la Haute-Garonne et de la Barousse frappés par un AVC sont immédiatement intégrés dans la nouvelle filière neurovasculaire

Traitement des AVC par téléassistance depuis le CHU de Dijon

Démonstration probante de l’efficacité de la télémédecine dans la réduction des disparités, le Réseau Bourguignon de la Télé-Fibrinolyse permet à 13 établissements, situés à plus de 150 km du CHU, de traiter dans un délai très court un patient souffrant d’un Accident Vasculaire Cérébral (AVC) ischémique selon un protocole jusqu’alors réservé aux patients accueillis au CHU. Supervisé par l’Unité de Soins Intensifs Neuro-Vasculaire (USINV), l’urgentiste de Nevers, Sens ou Auxerre injecte par voie veineuse une molécule fibrinolytique qui va dissoudre le caillot obstruant l’artère cérébrale. Seul traitement efficace en cas d’infarctus cérébraux (90 % des cas) à condition d’être administré entre 1h et 4h30 après l’AVC. Grâce à la téléassistance, ce n’est plus le patient que l’on transfère en urgence mais l’expertise via le réseau.

Téléexpertise en neurochirurgie au service des urgentistes

Pionniers en téléexpertise, les neurochirurgiens de sept hôpitaux de l’AP-HP tiennent à tour de rôle une très grande garde*. Ils étudient les demandes émanant des urgences neurochirurgicales de la région parisienne pour des patients souffrant de traumatismes crâniens aux tumeurs cérébrales, en passant par les sciatiques paralysantes. En Ile-de-France, 53 sites sont équipés de ce système dont tous ceux de l’AP-HP. Les données médicales et les images radiologiques du patient sont transmises via le programme informatique sécurisé TELIF (réseau de télémédecine en Ile de France).

La téléconsultation dermatologique en prison préfigure les soins de demain

La télédermatologie s’affirme comme une réponse adaptée aux besoins sanitaires des détenus alors même que les autorisations de sortie pour raison médicale diminuent et que cette spécialité connaît une pénurie de praticiens. Expérimentée depuis deux ans et demi dans une prison d’Ile-de-France, la téléconsultaton est assurée par le Dr Fabien Guibal exerçant au sein du service du Pr Martine Bagot à l’Hôpital Saint-Louis (AP-HP). Au total 460 patients détenus ont bénéficié de l’expertise à distance du dermatologue. Aussi efficace que la dermatologie au contact du malade, la télédermatologie n’a induit ni perte de chance ni perte de qualité du diagnostic.

La télé-imagerie stéphanoise pensée à l’échelle du territoire de santé

Accéder en tout lieu aux images médicales des patients réalisées ou archivées au CHU ou dans l’un des 9 établissements partenaires, partager ces données sans se soucier de la compatibilité entre les différents systèmes d’information et d’exploitation des structures. Ainsi se présent la télé-imagerie version PACS Mutualisé sur le territoire de santé ouest de la région Rhône-Alpes.

Patients insuffisants rénaux : Grenoble et Lyon expérimentent le télésuivi à domicile

De manière empirique chacun conçoit que les nouvelles technologies de l’information et de la communication bousculent la relation soignant-soigné et que leur interactivité « en temps réel » apporte un plus dans le suivi des malades chroniques. Mais qu’en est-il exactement ? Leurs performances sont-elles à la hauteur des espoirs placés dans l’e-santé ? Seule une expérimentation grandeur nature peut apporter des réponses concrètes à ces interrogations déterminantes pour l’essor de la télémédecine. Tel est l’enjeu de l’étude pilote randomisée(1) lancée en décembre 2010 par le Pr Philippe Zaoui, chef de la Clinique de Néphrologie au CHU Grenoble auprès de 80 patients ambulatoires grenoblois et lyonnais souffrant d’insuffisance rénale chronique non dialysés. Objectif : vérifier de manière tangible que le télésuivi donne de meilleurs résultats que le suivi conventionnel en matière d’observance du traitement, de qualité de vie des patients, de diminution des événements indésirables. A terme, 3,5 millions de personnes souffrant d’insuffisance rénale chronique en France sont concernées.

Télémédecine et neurologie en Franche-Comté

Avec plus de 4 500 accidents vasculaires cérébraux (AVC) par an, la Franche-Comté est une région de France largement touchée par cette pathologie. La rapidité de la prise en charge initiale et de la rééducation est déterminante pour diminuer le risque de séquelles ou de décès. Le réseau des Urgences Neurologiques de Franche-Comté (RUN-FC) a ainsi développé des outils de télémédecine pour que les neurologues, neurochirurgiens et radiologues du CHRU de Besançon disposent d’une solution complète de diagnostic à distance. Ils diagnostiquent et traitent ainsi les AVC et les autres urgences neurologiques, en concertation avec les urgentistes de dix hôpitaux de Franche-Comté.