Le risque cardiovasculaire est 30% plus élevé pour les personnes naissant et vivant en Lorraine que dans le reste de la France. Si les causes de cette singularité ne sont pas toutes connues, certaines d’entre elles sont partagées par les régions voisines telles que la Sarre, le Luxembourg et la Wallonie. Déterminisme génétique, influence de l’environnement, de l’alimentation, des modes de vies et des systèmes de soins ? Le CHU de Nancy est partie prenante d’un projet européen baptisé « Nutrition, Environnement et Santé Cardio-Vasculaire » aux côtés du Centre de Recherche Public de la Santé du Grand Duché du Luxembourg, de l’Ecole de Santé Publique de l’Université de Liège et de l’Université de la Sarre qui va tenter de faire le point sur ces différentes hypothèses.